Une mobilisation citoyenne soutenue par cinq conseils municipaux

Pas moins de 1300 personnes ont apposé leur signature sur la pétition demandant à Desjardins des Bois-Francs de revoir sa décision de retirer le guichet automatique en place au Centre de services de Ham-Nord à compter de novembre 2018.

Dans cette liste importante de citoyens se retrouvent des résidents provenant de cinq municipalités, soit Ham-Nord, Saints-Martyrs-Canadiens, Notre-Dame-de-Ham, Saint-Adrien et Saint-Fortunat.

Le maire du Canton de Ham-Nord, François Marcotte, s’est dit impressionné par ce message clair que la population souhaite transmettre à Desjardins. «Cette pétition a été lancée par les citoyens à la suite de nombreux commentaires de désapprobation venant de nos résidents, de nos entreprises et de nos organismes. Plusieurs sont venus nous voir au bureau municipal pour nous faire part de leur inquiétude. Notre Municipalité est alors intervenue afin de soutenir ses citoyens en portant leur message.»

Située à une trentaine de kilomètres de Victoriaville, de Disraeli et d’Asbestos, la municipalité du Canton de Ham-Nord offre des services commerciaux et divers qui répondent à l’ensemble des citoyens provenant des municipalités voisines.

Tenant compte du positionnement géographique de ces municipalités et de l’importance que représente Ham-Nord dans le fonctionnement et le développement de ce milieu, les élus considèrent que la présence d’un guichet automatique représente aujourd’hui un service de proximité essentiel. C’est encore plus criant pour plusieurs citoyens de ces cinq municipalités qui ne peuvent pas se tourner vers les transactions bancaires en ligne, n’ayant pas accès à un service Internet assez fiable et rapide pour réaliser leurs opérations sur la plateforme web de l’institution bancaire.

«Nous invitons les dirigeants de Desjardins des Bois-Francs à revoir leur décision en fonction des besoins exprimés par nos citoyens. Les élus du Canton de Ham-Nord demeurent disponibles pour discuter de la situation avec Desjardins», conclut M. Marcotte.