Miss Animale ne sera pas du Salon Info Canin
VICTORIAVILLE. Valérie Brunelle serait bienvenue au Salon Info Canin si elle ne se présentait que comme photographe et peintre animalière, affirme Laval Provencher, organisateur de cet événement qui, pour la première fois, s’arrêtera à la Grande place des Bois-Francs de Victoriaville en fin de semaine.
Il semble qu’il y ait eu malentendus entre l’organisation et la Warwickoise Valérie Brunelle, alias Miss Animale, toiletteuse depuis sept ans et oeuvrant depuis quatre ans dans une animalerie de Princeville.
La jeune femme était bien triste ces derniers jours de devoir renoncer à se présenter, elle et le chien Buzz, à ce premier Salon. Il lui aurait fallu caviarder ses cartes professionnelles, ne pas présenter de démonstrations de toilettage, ce qui fait sa marque de commerce tant sur le Web que dans les expositions qu’elle fréquente à Québec, à Montréal, à Saint-Hyacinthe.
Elle a appris sur le tard, après s’être inscrite, que le fait de travailler pour une autre animalerie que celle qui se trouve à la Grande place la plaçait, automatiquement, en conflit.
Elle dit qu’elle ne connaissait pas cette politique et que, de toute façon, elle ne pouvait nuire à l’animalerie de la Grande place puisque celle-ci n’offre pas de service de toilettage.
Organisateur des salons Info Canin depuis 15 ans, Laval Provencher de Québec explique qu’il n’a su qu’à la dernière minute que Mme Brunelle travaillait pour une animalerie autre que celle se trouvant à la Grande place.
Dans tous les centres commerciaux où il organise son Salon, il veille à ce qu’aucun kiosque ne puisse nuire, de quelconque façon, à l’animalerie locataire. «Le bulletin d’inscription de Mme Brunelle indiquait qu’elle était artiste et toiletteuse, de Warwick. Par son inscription, j’ai cru qu’elle était toiletteuse à son domicile. Je ne connaissais même pas l’existence d’une animalerie à Princeville.»
C’est Mme Brunelle qui a décidé de ne pas tenir kiosque en fin de semaine, précise encore M. Provencher. Elle pourrait y participer si elle ne présentait que ses photos et tableaux.
Valérie Brunelle dit qu’elle a accepté l’existence de cette «loi» du Salon Info Canin, mais qu’elle aurait souhaité en être informée d’une autre manière… s’étant sentie comme un «bout de papier» qu’on écarte.
Sur sa page Web, elle avait fait beaucoup de publicité pour cette activité, se réjouissant à l’avance d’y participer.