Mario Nolin vise la mairie de Saint-Rémi

L’homme d’affaires et entrepreneur Mario Nolin vise la mairie de Saint-Rémi-de-Tingwick.

À ce jour, deux personnes briguent la succession de la mairesse Estelle Luneau qui avait annoncé sa retraite de la vie politique municipale. Karine Darveau a également déposé son bulletin de candidature.

Joint au téléphone, Mario Nolin dit que des gens de Saint-Rémi ont sollicité sa candidature, particulièrement des jeunes qui, eux, note-t-il, n’ont pas le temps de s’engager en politique municipale.

À l’aube de la soixantaine et évoquant ses «quarante ans et plus d’expérience», le candidat à la mairie dit suivre de près les séances du conseil municipal depuis un an et demi.

S’étant départi de sa compagnie Eddynet qu’il avait fondée, l’homme originaire et toujours résident de Saint-Rémi dit avoir du temps et le goût de relever le défi de la mairie.

«Un maire, c’est un chef d’orchestre. Ce n’est pas lui qui décide, c’est le conseil et, à la base, la population. Que tu sois pompier, maire ou conseiller, c’est une affaire d’altruisme.»

De gros dossiers attendent le conseil municipal, souligne-t-il, celui entre autres, du réseau d’aqueduc aux Trois-Lacs. «Les saisonniers veulent être desservis à l’année.» Il s’agit d’un dossier complexe, soutient encore M. Nolin, qui nécessitera beaucoup de démarches auprès des différents ministères, la Municipalité ayant déjà engagé des sommes importantes dans ce dossier.

Appelé à commenter le projet d’un dôme que caressait la mairesse Luneau, le candidat Nolin dit qu’il a été mis de côté, que de la «mauvaise information a fait peur aux résidents». Là encore, il soutient que c’est à la population de décider, ajoutant du même souffle qu’il ne faut pas investir de frais ou d’énergie dans un projet pour lequel il n’y a pas de garantie de subvention. Il croit toutefois aux vertus du sport particulièrement pour les jeunes.