L’usine pilote devrait être construite au printemps 2015

Si tout va comme prévu, Alliance Magnésium concrétiserait son projet d’usine pilote dès le printemps prochain sur le site même de l’ancienne usine de Magnola, maintenant la propriété de Glencore.

Comme annoncé en mars dernier, l’entreprise investira une somme de 10 M $ pour construire et mettre en opération cette usine, qui servira à valider la viabilité économique d’une nouvelle technologie de production de magnésium propre.

Rappelons que l’usine pilote représente la première étape d’un projet qui pourrait, à terme, générer 500 M $ d’investissements et créer 300 nouveaux emplois. Alliance a élaboré un programme de développement en trois étapes, devant mener à une production annuelle de 50 000 tonnes en 2018.

Le projet sera réalisé grâce à l’octroi d’un prêt sans intérêt du gouvernement du Québec s’élevant à 2,25 M $, provenant à même le Fonds de diversification économique de la MRC des Sources.

«Le processus suit son cours. Il y a de nombreuses démarches à effectuer, tant au niveau du financement que de l’aspect légal. Nous sommes déjà sur le terrain, à faire des essais sur les dépôts, à recueillir des échantillons et à procéder à des tests d’extraction et nous y travaillons dans des laboratoires situés à Asbestos », a dit Joël Fournier, président et chef de la direction d’Alliance Magnésium.

Portefeuille de propriété intellectuelle

Le 10 novembre dernier, Alliance Magnésium a annoncé qu’elle avait reçu des résultats positifs liés à sa demande de brevet. L’arbitre a évalué à 100% les représentations de la société en ce qui a trait à la nouveauté, à l’inventivité et à l’application industrielle. «Cela constitue une étape importante dans le développement de notre propriété intellectuelle et le déploiement dans un avenir rapproché d’une technologie innovatrice pour la production du magnésium», a ajouté M. Fournier.

Cette étape de réalisation s’ajoute aux tests récents de laboratoire qui confirment l’efficacité du procédé d’extraction du magnésium utilisé par Alliance Magnésium, protégé par une demande d’instance d’un brevet international.

Le nouveau procédé de l’entreprise se veut l’alternative au procédé Pidgeon utilisé massivement en Chine et qui constitue une des plus importantes sources d’émission de CO2 et de soufre au monde.