L’ORL et la santé mentale priorisées par la Fondation À Notre Santé
La Fondation À Notre Santé privilégiera cette année des investissements en oto-rhino-laryngologie (ORL) et en santé mentale. C’est pourquoi la 38e campagne annuelle de financement vise un objectif de 950 000 $.
La Fondation À Notre Santé a officiellement lancé cette campagne, mardi matin, à l’occasion de son déjeuner reconnaissance Les mille mercis qui a regroupé près d’une centaine de personnes à la Place 4213.
La Dre Linda Bernier, spécialiste en ORL, Yoan Larouche, chef de services spécialisés en santé mentale, et l’architecte Alain Côté, propriétaire de Lemay, Côté Architectes, coprésideront cette campagne annuelle.
Modernisation en otho-rhino-laryngologie
La Fondation À Notre Santé financera, en totalité, le projet de modernisation des équipements de la clinique d’ORL, un investissement de quelque 400 000 $.
La clinique d’ORL reçoit annuellement plus de 20 000 visites et ses équipements datent de plus de 50 ans. «Nos équipements sont désuets, ne répondent plus aux normes actuelles d’hygiène et de sécurité, occupent un espace nettement excessif, leur fonctionnalité est limitée et le risque d’infection augmente», a confié la Dre Linda Bernier, tout en faisant valoir la nécessité de moderniser les équipements. «Il faut faire peau neuve. Les soins seront bonifiés, les patients en sortiront gagnants, a-t-elle souligné. Grâce à des équipements dernier cri et à un environnement conforme aux normes de stérilisation et de sécurité, nous serons mieux outillés pour diagnostiquer et traiter les problèmes de la tête et du cou, spécialement ceux de l’oreille, du nez et de la gorge.»
Pour la spécialiste, la réalisation du projet se traduira par une meilleure prévention des problèmes, une meilleure ergonomie pour les patients, une augmentation d’environ 25% du nombre de patients traités, le développement de nouveaux services (comme une clinique de déglutition) et une réduction des délais d’attente.
Un milieu de vie plus serein en santé mentale
La Fondation À Notre Santé consentira 200 000 $, incluant la contribution de 50 000 $ du comité relève, pour créer un nouvel espace de traitement plus sécuritaire au sein de l’unité de santé mentale de l’hôpital. «On veut créer un milieu de vie plus sécuritaire pour les patients en santé mentale. Les installations datent de la construction de l’hôpital. Depuis, il n’y a pas eu d’importantes améliorations», a fait savoir Yoan Larouche qui a salué l’engagement de la Fondation. «Il est plutôt rare au Québec de voir une fondation s’impliquer autant en santé mentale, un domaine qui, malheureusement, demeure encore trop tabou. Pourtant, les problèmes de santé mentale peuvent toucher tout le monde à un moment ou à un autre de notre vie», a-t-il souligné.
Cela démontre l’importance, selon lui, de doter l’unité de santé mentale d’installations «les plus adaptées possible pour offrir une guérison optimale». «Il est primordial de se doter des meilleurs outils. L’aménagement d’un nouvel espace de traitement améliorera la sécurité, permettra de répondre au besoin de surveillance et de calme accru des patients qui présentent un danger pour eux-mêmes ou pour autrui», a fait savoir le chef de services spécialisés en santé mentale.
Le projet présente, selon lui, de multiples avantages allant de l’amélioration des conditions de traitement à la diminution de la durée de séjour en passant par de meilleures conditions de travail pour le personnel, une plus grande sécurité pour tous, une baisse reliée aux frais de surveillance et une plus grande satisfaction de la clientèle.
Une campagne Facebook
L’architecte Alain Côté, coprésident de la campagne, se dit lié à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, tant professionnellement pour certains contrats réalisés, que personnellement. «J’ai vu à l’urgence un personnel d’une qualité exceptionnelle. Et je considère les soins intensifs, comme la NASA de Victo, un endroit très sécurisé et très professionnel», a-t-il noté.
L’Hôtel-Dieu d’Arthabaska permet, a-t-il rappelé, à des milliers de gens d’obtenir des soins dans leur milieu, près de leurs proches, d’où l’importance de maintenir le soutien envers la Fondation.
Alain Côté en a profité pour annoncer le lancement, dans les prochaines semaines, d’une campagne Facebook. «Nous voulons mettre de l’avant la nouvelle image de l’organisme, nous voulons faire voir la Fondation. Et pour chaque partage, Lemay Côté Architectes versera 1 $ jusqu’à concurrence de 2000 $. Ensemble, on peut faire la différence dans la santé des gens, de la naissance à la fin de vie», a-t-il conclu en invitant la population à donner généreusement et à participer aux activités de la Fondation À Notre Santé.
Les activités
De mai à décembre, la Fondation À Notre Santé a prévu une série d’activités, à commencer le 8 mai par son cocktail-bénéfice, suivi de l’Épique Coupe de feu – course de bateaux-dragons le 9 juin.
L’automne ramène notamment, à la fin septembre, la campagne du publipostage, le souper gastronomique avec dégustation de vins de prestiges le 25 octobre et la Magie de Noël à l’hôpital en décembre.
Le brunch des gouverneurs figure aussi à la programmation en octobre ou novembre tout comme une activité du comité de la relève en novembre.
Tout cela sans compter tous ces comités externes, ces individus ou groupes qui organisent, en cours d’année, des activités au profit de la Fondation.
Les mille mercis
Avant de procéder au lancement de sa campagne de financement 2018, la Fondation À Notre Santé a remis divers prix lors de son déjeuner reconnaissance.
Ainsi, la famille Lemaire a reçu le Prix grand philanthrope Jacques et Michel Auger.
C.R. Gagnon, pour sa part, a mérité le Prix grand philanthrope Desjardins.
L’organisation du Rallye 4×4 Jeepy s’est vu remettre le Prix rayonnement Pierre-Roux, tandis que, pour son match en rose, l’organisation des Tigres de Victoriaville a obtenu le Prix mobilisation Hermann-Fournier.
Le Prix in memoriam François-Bourgeois est allé à Yves Michel.
Puis, les inhalothérapeutes Mireille Gravel et Manon Bélanger, de même que le personnel de la médecine du 5e A à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska ont mis la main sur le Prix fierté Sœur Claire-Perreault.
Et le dernier honneur, et non le moindre, le Prix bénévole de l’année Hélène-Girard a été décerné à Luce Bourgeois.