Liquidation des actifs de Poudrier Frères
VICTORIAVILLE. Cet avis des syndics Roy Métivier Roberge demandant des soumissions pour les actifs de Poudrier Frères ne signifie en rien qu’il s’agisse d’une faillite, assure le syndic Éric Métivier.
«L’entreprise n’est pas en faillite, ses créanciers ayant majoritairement accepté sa proposition», souligne-t-il
Par un avis paru dans La Nouvelle Union de la fin de semaine dernière, la firme de syndics a appelé les soumissions pour l’achat des biens meubles et immeubles de l’entreprise de la rue Cantin.
La valeur des seuls immeubles commerciaux s’établit autour des 5,5 millions $. Les soumissions doivent être acheminées au cabinet de syndics au plus tard le 15 août.
En difficultés, le fabricant de boîtes de camions et réparateur de carrosseries avait, l’hiver dernier, fait appel aux services des syndics. En juin dernier, l’entreprise déposait une proposition d’arrangement avec les créanciers, proposition acceptée à 93%, précise le syndic Métivier.
À partir du 15 août, toutes les hypothèses peuvent être envisagées, même une mince possibilité de relance de l’entreprise. La fin de Poudrier Frères constitue également une éventualité. Les actifs pourraient attirer un ou plusieurs acheteurs, entreprises, encanteurs. La grande usine de la rue Cantin pourrait voir s’installer une toute nouvelle entreprise.
Poudrier Frères était en affaires à Victoriaville depuis une soixantaine d’années. L’entreprise victoriavilloise avait fait l’acquisition de la warwickoise Plafolift au début de l’année 2013. À cette époque, Poudrier Frères faisait travailler 118 personnes si l’on en croit les statistiques publiées dans le Répertoire des entreprises de Victoriaville et sa région 2013.