L’immigration pour relever le défi de la main-d’oeuvre

À sa séance virtuelle de février, le conseil de la MRC d’Arthabaska a autorisé l’ouverture d’un poste de chargé de projet visant la rédaction d’un plan d’action en immigration.

«En cette période où les entreprises du Centre-du-Québec et de la MRC d’Arthabaska font face à une pénurie de main-d’œuvre assez importante, l’aide consentie par le ministère de la Francisation et de l’Immigration arrive à point. Une aide pour que la MRC se dote d’un plan d’action concertée en attraction, en rétention et en inclusion des personnes immigrantes», a exposé le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud, ajoutant que la solution de cette problématique de main-d’œuvre passe aussi par une meilleure attraction, rétention et inclusion des immigrants.

Pour le moment, le poste de chargé de projet sera créé sur une base temporaire. «Mais il y a possibilité de prolongation puisque le ministère a réservé des sommes pour la MRC d’Arthabaska afin d’assurer éventuellement la mise en œuvre du plan d’action», a indiqué M. Michaud.

Ressource en communication

Les cinq MRC du Centre-du-Québec ont convenu de l’embauche d’une ressource en communication régionale défrayée à même les fonds dédiés au développement économique régional. «Une ressource pour faire valoir tout ce qui se passe au chapitre de la démarche des cinq MRC en matière de codéveloppement. Beaucoup de projets ont des retombées sur chacune des régions, sur nos organismes et entreprises. Mais ces projets souffrent un peu de manque de visibilité», a fait valoir M. Michaud.

La MRC d’Arthabaska contribue pour un montant de près de 4500 $ pour les trois prochaines années.

Aide aux entreprises

La MRC d’Arthabaska recevra un nouveau montant en vertu du programme d’aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises.

«La MRC obtiendra une bonification de 800 000 $ pour les entreprises de notre région. Nous avions déjà reçu deux montants antérieurs de 778 500 $ et de 600 000 $», a indiqué la greffière Mélanie Lebrun-Boivin.

Cours d’eaux et milieux humides

Le conseil de la MRC d’Arthabaska confirme son appui financier à un projet régional visant une meilleure gestion des cours d’eau et des bandes riveraines.

C’est un projet de partenariat réunissant la Table des MRC du Centre-du-Québec et l’Union des producteurs agricoles. «La contribution de la MRC d’Arthabaska, prise dans le Fonds ruralité et régions, s’élève à un peu plus de 16 818 $ pour trois ans», a confié le directeur général Frédérick Michaud, précisant que le versement pour la première année s’établissait à quelque 5600 $.

Par ailleurs, un portrait en lien avec les plans régionaux des milieux humides et hydriques a été déposé et peut maintenant être consulté par les citoyens. «Il s’agit d’un document de réflexion stratégique visant à intégrer la préservation des milieux humides et hydriques dans la planification de l’aménagement du territoire tout en favorisant le développement durable et structurant», a précisé la greffière.

La population est invitée ainsi à consulter le site www.patrimoinenaturel.ca. «On y retrouve beaucoup d’informations, notamment sur les démarches, les étapes à franchir, les objectifs», a précisé Mme Lebrun-Boivin.

Prolongation réclamée

Par ailleurs, à l’instar de plusieurs autres MRC au Québec, la MRC d’Arthabaska fait aussi sienne la demande de la Fédération québécoise de municipalités (FQM) qui réclame du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques de prolonger à sept ans le délai pour revoir les plans de gestion des matières résiduelles (PGMR).

«Toutes les MRC sont soumises à un exercice de planification de la gestion des matières résiduelles. La loi prévoit que ce soit fait tous les cinq ans. Mais c’est un exercice costaud à faire. Souvent, on termine une planification, on la met en œuvre, puis on doit recommencer», a expliqué le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud.

C’est pourquoi la FQM recommande que le processus se fasse aux sept ans. «Plusieurs MRC ont adopté une résolution à cet effet. Le ministère a déjà mentionné qu’il était favorable à cette demande», a fait savoir M. Michaud.

Services de proximité

La MRC d’Arthabaska se fait porteur du projet «Services de proximité» en lien justement avec l’une des priorités établies au Centre-du-Québec qui consiste à privilégier le maintien des services de proximité dans les municipalités centricoises.

Le conseil des maires a ainsi mandaté le Centre de recherche sociale appliquée (CRSA) pour la réalisation de travaux de recherche sur le projet et créer des outils de diffusion destinés aux municipalités afin de les aider notamment à organiser les services de proximité pour leurs citoyens.

C’est un montant de quelque 17 000 $ que la MRC consent au CRSA pour la réalisation de son mandat.

Des projets dans L’Érable

La MRC d’Arthabaska, responsable de la fiducie du Fonds québécois d’initiatives sociales Centre-du-Québec, a adopté une série de résolutions en lien avec des projets issus de la MRC de L’Érable.

D’abord, le conseil de la MRC a confirmé une entente de délégation déjà entérinée avec le Comité régional en développement social du Centre-du-Québec (CRDS) pour la gestion des projets reliés à l’Alliance centricoise pour la solidarité et l’inclusion sociale.

«L’argent pris pour cette délégation est pigé dans la fiducie, un montant maximal de 70 000 $ annuellement», a indiqué la greffière Me Mélanie Lebrun-Boivin.

Un soutien financier de quelque 55 300 $ est, par ailleurs, accordé au projet L’Érable, une MRC nourricière. «Ce projet vise le déploiement d’initiatives en sécurité alimentaire dans les zones défavorisées», a signalé la greffière.

Le projet Vivre ensemble, pour sa part, obtient une contribution de près 110 000 $, un projet de l’Office régional d’habitation de L’Érable visant à assurer à la population, aux personnes vulnérables, une qualité de vie avec des interventions sociocommunautaires.

Enfin, Droit Devant Érable touche une aide d’environ 123 600 $ pour orchestrer une campagne de sensibilisation aux différents visages de la pauvreté.