L’hypertension artérielle pulmonaire, cette grave maladie…
PLESSISVILLE. Novembre est le mois de la sensibilisation sur l’hypertension artérielle pulmonaire qui est cette grave maladie qui perturbe la circulation sanguine à l’intérieur des poumons. Les personnes qui en sont atteintes voient leur qualité de vie diminuer et, malgré la médication, continuent de subir plusieurs symptômes comme l’essoufflement, les palpitations, des étourdissements, de l’enflure au niveau des jambes et des pieds, etc. La plupart des patients ne peuvent plus travailler et leurs revenus diminuent donc de façon dramatique. Ils se sentent seuls, car cette maladie est très rare.
En 2006, Denis Cormier de Plessisville, dont la fille était atteinte de cette maladie incurable, a donc décidé de fonder une association pour regrouper les personnes souffrant de cette maladie chronique. C’est ainsi que la Fondation HTAPQ est née. La Fondation aide financièrement les personnes qui en ont besoin.
Une autre de ses missions est de mettre sur pied diverses rencontres des personnes atteintes et de leurs proches afin d’échanger sur la vie quotidienne avec cette maladie, de partager des trucs et des conseils, de mieux s’informer et aussi de socialiser.
C’est pour cette raison que tous les deux ans, la Fondation organise une grande rencontre pour tous les patients du Québec et leurs aidants. En 2014, le 4e congrès provincial s’est tenu à Longueuil du 19 au 21 septembre sous le thème «Choisir le bonheur… malgré les épreuves».
Cette grande rencontre permet de socialiser, de partager et de s’informer sur cette maladie qui apporte beaucoup de restrictions aux patients et à leurs proches. Au-delà des problèmes physiques, le but du congrès était de les outiller afin de minimiser certaines conséquences sociales et psychologiques dues à la maladie. C’est pour faire suite à un sondage et avec l’appui des médecins traitants que les thèmes des conférences ont été choisis.
Ainsi, il y a eu une conférence intitulée Sachez chasser ce stress donnée par Marie-Chantal Brisson. Il faut savoir choisir ses priorités. Il y a eu aussi un atelier sur la sexualité donnée par Catherine Mathieu qui nous a fait comprendre que le plaisir est accessible malgré la maladie. Il y eu aussi un atelier vide-coeur pendant lequel les personnes atteintes peuvent partager leurs sentiments entre elles pendant que leurs aidants partagent leur vécu dans un autre local.
La première journée s’est terminée sur une note vivifiante avec la comédienne Johanne Fontaine qui a démontré qu’on peut apprécier la vie malgré la maladie par sa conférence intitulée Hop la Vie!. Lors de la dernière journée, nous avons eu la chance de recevoir Marie-Sol St-Onge et son conjoint Alin Robert. Suite à une attaque foudroyante par la bactérie mangeuse de chair, Mme St-Onge a dû être amputée des deux bras et des deux jambes. Leur amour, leur grand courage nous démontrent que nous pouvons choisir le bonheur…malgré les épreuves.
Le congrès s’est terminé par l’Assemblée générale de la Fondation.