Les libéraux renoncent à la subvention salariale d’urgence

Les libéraux suspendent les recours à ce programme quelques jours après l’annonce de la même décision par le nouveau chef du parti conservateur, Erin O’Toole, dès le premier jour de son entrée en fonction.

Le programme de la subvention salariale d’urgence a été mis en place par Ottawa pour soutenir les entreprises et les organismes à but non lucratif affectés par la pandémie de la COVID-19.

Les services de communication du Parti libéral ont indiqué aux médias que cette formation n’allait plus soumettre de demande pour l’obtention de cet appui financier après août 2020.

«Les revenus tirés des activités de financement du parti se stabilisent alors que notre économie et nos communautés se remettent progressivement sur pied», a expliqué Braeden Caley, directeur des communications du Parti libéral du Canada.

Il a précisé que le parti avait suspendu ses évènements liés aux financements traditionnels en mars comme d’autres formations politiques. Les collectes de fonds sont organisées en ligne, par courriel et par téléphone.

«Tout comme pour d’autres partis, le soutien d’urgence que le PLC a reçu depuis l’éclosion de la COVID-19 a permis à plus de 80 employés de partout au Canada de demeurer en poste pendant cette période sans précédent. À l’heure actuelle, le parti n’a pas été obligé de mettre à pied des employés en raison des répercussions de la COVID-19, ce qui a permis à des membres de l’équipe comme les traducteurs, les professionnels des TI et les organisateurs terrain locaux d’être en mesure de continuer à appuyer le travail indispensable de mobilisation démocratique et leur propre famille en ces moments difficiles», a indiqué M. Caley.

Dès sa prise de fonction, le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole, a suspendu les demandes d’aide issues de ses rangs au motif que la subvention salariale avait été conçue pour les entreprises et non pour les partis politiques. Il avait promis de prendre cette décision pendant la campagne électorale pour la course au siège de chef de l’opposition officielle.

Le Bloc québécois dénonce les demandes des partis politiques pour l’accès à ce programme depuis plus de trois mois.

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