Les étudiantEs en agriculture biologique du Cégep de Victoriaville seront en grève pour la journée du 1er mai

VICTORIAVILLE. Les étudiantEs en Gestion et exploitation d’entreprise agricole, profil horticulture biologique, du Cégep de Victoriaville ont décidé de marquer leur solidarité avec le mouvement social qui agite le Québec présentement.

Ils et elles ont tenu une assemblée le lundi 20 avril. Cette assemblée a voté à majorité la proposition suivante :

-Considérant que le 1er mai 2015 sera la journée internationale des travailleurs et travailleuses et qu’une manifestation nationale aura lieu à Montréal dans le cadre de cette journée;

-Considérant les mesures d’austérité du gouvernement Couillard;

-Considérant le vote des 16 et 20 avril 2015 qui s’est soldé par le rejet d’une journée de levée de cours pour le 1er mai par l’Association des étudiants et étudiantes du Cégep de Victoriaville (AGEECV);

-Que les étudiantEs de notre programme soient en grève pour la journée du 1er mai et envoient un communiqué de presse pour expliquer leur action;

-Que nous incitions nos enseignants et enseignantes à en faire autant (grève et communiqué);

-Qu’un piquetage symbolique ait lieu au cégep de Victoriaville le 1er mai 2015.

Il est important de préciser que les étudiantEs en GEEA respectent la décision de l’AGEECV : leur action se veut symbolique, dans une optique de solidarité avec les professeurEs[2][2] et les étudiantEs des cégeps en grève, ainsi qu’avec l’ensemble des travailleurs et des travailleuses. Leur action permettra à celles et à ceux qui veulent aller manifester de pouvoir le faire et vise à marquer leur désaccord avec les mesures d’austérité du gouvernement actuel, ces dernières aboutissant à un changement du rôle de l’État québécois. Cela se traduit concrètement par des coupes dans plusieurs secteurs publics, dont l’éducation, ce qui affecte directement les étudiantEs.

Ils et elles se disent également touchés par les coupes qui auront lieu dans le milieu agricole, leur champ d’études. Comme l’indique un article d’Yvon Laprade intitulé «Les compressions causent un profond malaise», publié dans La Terre de chez nous le 8 avril dernier, les coupes se font sentir dans les divers services et subventions aux agriculteurs et agricultrices.