Les conditions météo extrêmes ont causé pour 1,9 milliard $ de dommages assurés en 2018
Les conditions météorologiques extrêmes partout au Canada continuent de mettre en évidence les coûts financiers des changements climatiques pour les assureurs et les contribuables.
En 2018, les dommages assurés attribuables aux événements climatiques au Canada ont atteint 1,9 milliard de dollars, selon Catastrophe Indices and Quantification Inc.
Des tempêtes de verglas, des inondations et des tornades ont endommagé des résidences, des véhicules et des propriétés commerciales partout au pays.
Notamment, 2018 se range au quatrième rang pour l’année des sinistres les plus coûteux jamais enregistrés. Toutefois, contrairement à la tempête de verglas de 1998 au Québec, aux inondations de 2013 à Calgary ou au feu de forêt à Fort McMurray en 2016, aucun événement n’est à lui seul responsable du montant élevé des sinistres. Les Canadiens et leurs assureurs ont plutôt subi des pertes importantes en raison d’une foule de petits phénomènes météorologiques violents d’un océan à l’autre. Entre autres :
Les tempêtes et les inondations de janvier ont causé des dommages assurés de plus de 54 millions de dollars dans l’Est du Canada.
Les tempêtes et les inondations de février ont causé des dommages assurés de plus de 57 millions de dollars dans le sud de l’Ontario et du Québec.
Une tempête au début avril a causé des dommages assurés de plus de 85 millions de dollars en Ontario et au Québec.
Une tempête de verglas à la mi-avril a touché le sud de l’Ontario et causé des dommages assurés de plus de 190 millions de dollars.
Une tempête de vent au début de mai a secoué l’Ontario et certaines parties du Québec et occasionné des dommages assurés de plus de 410 millions de dollars, dont 380 millions de dollars en Ontario.
Des tempêtes estivales dans les Prairies ont causé des dommages assurés de plus de 240 millions de dollars.
Une inondation à Toronto le 7 août a causé des dommages assurés de plus de 80 millions de dollars.
Des tornades et des tempêtes de vent dans la région d’Ottawa-Gatineau ont causé des dommages assurés de 295 millions de dollars.
Les tempêtes de décembre en Colombie-Britannique ont causé des dommages assurés de 37 millions de dollars.
Alors que les coûts financiers des changements climatiques augmentent, le BAC travaille en étroite collaboration avec tous les ordres de gouvernement pour augmenter les investissements qui permettront d’atténuer les répercussions futures des phénomènes météorologiques extrêmes, d’en réduire les impacts négatifs et de renforcer la résilience des collectivités. Il faut notamment investir dans de nouvelles infrastructures pour protéger les collectivités contre les inondations et les incendies, améliorer les codes du bâtiment, améliorer l’aménagement du territoire et créer plus d’incitatifs pour dissuader les développements résidentiels et commerciaux dans les zones à risque élevé.
Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) rappelle aux Canadiens que les assureurs ne sont pas les seuls à payer la facture des dommages causés par les intempéries. Pour chaque dollar versé en indemnités d’assurance résidentielle et entreprise, le BAC estime que les gouvernements canadiens versent 3 $ pour réparer les infrastructures publiques endommagées par le mauvais temps.