Le véhicule électrique démystifié à Plessisville

Afin d’en apprendre davantage sur les capacités du véhicule électrique, plus d’une centaine de personnes ont pris part, samedi au Carrefour de l’Érable de Plessisville, à la deuxième édition de l’Événement branché.

Organisé par la Ville de Plessisville, en collaboration avec l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), ce rendez-vous a permis à de nombreux curieux et curieuses d’effectuer un essai routier en compagnie du propriétaire de la voiture.

«Les gens sont à l’aise. Ils s’assoient et ils jasent avec le propriétaire. Ils savent qu’ils ont l’heure juste. Ce n’est pas que les concessionnaires ne donnent pas l’heure juste, mais ils vendent un produit précis, tandis que le propriétaire parle de sa voiture», explique la coordonnatrice au tourisme et aux événements à la Ville de Plessisville, Cindy Allaire.

De passage dans la région pour l’occasion, Roger Lachapelle et sa femme Denise Doyon ont parlé de leur expérience avec leur BMW électrique à maintes occasions. En vente depuis trois ans au Québec, cette automobile est très peu connue étant donné que la compagnie n’en fait pas la promotion via des publicités.

Son propriétaire affirme que le bruit produit surprend. Il le compare à une voiturette de golf. Selon lui, l’engouement envers un tel produit deviendra de plus en plus important dans un avenir rapproché. «Pour passer à entièrement électrique, quand on a vécu depuis une centaine d’années avec l’essence, il y a un inconnu et cet inconnu-là peut rendre inquiet. Il ne faut pas avoir peur. C’est l’avenir si on veut encore respirer un air relativement pur.»  

Réponse positive

Quant à lui, le directeur régional pour l’AVÉQ au Centre-du-Québec, Jean Gariépy, se réjouit du nombre de visiteurs, ce qui démontre l’intérêt grandissant. Les questions ayant été posées sont encourageantes.

«On est un humain à la base, donc le changement ce n’est pas quelque chose qu’on aime. Les gens ont des craintes, précise-t-il. En plus de l’essai routier, on démystifie les mythes du véhicule électrique.»

En complément aux voitures, une moto électrique, conçue par des étudiants de l’Université de Sherbrooke, et un bateau électrique se trouvaient aussi sur place. À ce nombre, la coordonnatrice au tourisme et aux événements à la Ville de Plessisville aimerait ajouter une motoneige si une troisième édition de ce rendez-vous devait être organisée l’année prochaine. «La Ville de Plessisville a pris un virage vert il y a quelques années avec ses deux véhicules électriques et on veut contaminer les gens en leur disant de pousser plus loin leur curiosité.»