Le taux d’occupation de la Résidence continue de baisser

ÉDUCATION. Avec le quart de ses chambres libres, la Résidence des étudiants force le Cégep à amorcer une réflexion quant à son avenir et aux moyens d’y ramener de l’achalandage.

Afin d’examiner ce dossier, le Cégep fera appel à un consultant. Elle y a alloué un budget de 45 000 $.

Vingt des 81 chambres réparties sur les trois étages supérieurs n’ont pas trouvé preneur.

Ce n’est pas la première fois que l’on fait état du taux d’occupation de la Résidence des étudiants, un taux en chute libre depuis quelques années.

On en avait parlé il y a trois ans, moment où le Cégep décidait de convertir le troisième étage en espaces de bureaux pour le CETAB+ (Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique) et le CISA (Centre d’innovation sociale en agriculture).

Le secrétaire général du Cégep, François St-Cyr, a expliqué que même si l’on avait des idées pour réaménager les lieux et en faire des unités d’habitation plus contemporaines, il fallait composer avec les contraintes inhérentes au bâtiment.

L’édifice est entièrement fait de béton, de sorte qu’il serait difficile d’y grimper ce qu’il faudrait plomberie afin de créer des espaces pour une cuisine commune à cinq chambreurs, par exemple.

La Résidence des étudiants l’est de moins en moins. À l’origine, outre le rez-de-chaussée vitré, les six étages abritaient 27 chambres chacun. Les soins infirmiers occupent désormais le premier et le deuxième étage, alors que le troisième abrite le personnel des deux centres de recherche.

Le directeur général Paul Thériault dit que le cégep de Victoriaville, un établissement en région, se doit d’offrir la possibilité de se loger à des étudiants qui proviennent de l’extérieur, ce qui est souvent le cas de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie et du Centre intégré de formation et d’innovation technologique (CIFIT).