Le PQ veut une véritable réforme de la loi 101

En marge de son caucus de la rentrée, l’aile parlementaire du Parti québécois souhaite un resserrement de l’application de la Charte de la langue française (loi 101).

Ainsi, les péquistes vont proposer de resserrer l’article 46 de la loi 101 sur l’exigence excessive de l’anglais au travail, d’étendre l’application de la loi 101 aux entreprises de 25 à 49 employés, ainsi qu’à celles à charte fédérale. Le Parti québécois veut également la mise en vigueur de l’article 1 de la loi 104 qui veut que l’État communique uniquement en français avec les personnes morales tout en exigeant une application plus sévère des politiques linguistiques dans l’Administration publique. Finalement, on propose de créer un poste de commissaire à la langue française.

En ce qui concerne la gestion de la pandémie, le gouvernement de François Legault n’a plus d’excuse, selon le chef intérimaire des péquistes. «Il a eu le temps de se préparer pour la deuxième vague et le Québec doit être prêt. Souhaitons que ça se passe autrement que dans les écoles, où la rentrée scolaire est un véritable capharnaüm en raison des directives gouvernementales qui changent continuellement. Il est grand temps que le ministre de l’Éducation se ressaisisse», exprime Pascal Bérubé en précisant son attachement au nationalisme économique.

«Notre équipe défendra aussi le nationalisme économique face à la multiplication des échecs du gouvernement, que l’on pense à Bombardier, au Cirque du Soleil, à Nemaska Lithium, à Flying Whales ou à l’aide apportée au bijoutier Birks. Bien sûr, nous accomplirons tout cela en gardant à l’esprit que nous devons laisser le champ libre aux candidats à la chefferie de notre parti, pour qu’ils puissent débattre des grands enjeux d’avenir pour notre société, et ce, jusqu’à l’élection qui aura lieu le 9 octobre», ajoute-t-il.