Le plan de la rentrée scolaire salué par les directions

Les associations regroupant les directeurs d’écoles saluent les mesures d’actualisation du plan de match pour la rentrée scolaire du ministre de l’Éducation dans le respect des consignes de la santé publique.

«Forts des mesures déjà mises en place dans nos établissements et de l’expérience des mois de mai et juin hors CMM, nous sommes confiants que ces dernières mesures permettront une rentrée sécuritaire et positive autant pour les élèves que pour les personnels dans les écoles et les centres de formation», déclarent conjointement les présidents de l’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE), de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES) et de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE)

«Quand on sait que l’absentéisme est le premier facteur de décrochage scolaire, nous ne pouvons qu’être heureux du retour à l’obligation de fréquentation de tous les élèves. Il ne faut pas négliger non plus l’aspect de la sécurité que l’école apporte à certains élèves plus vulnérables au niveau psychosocial», indique Nicolas Prévost de la FQDE.

«Le port du couvre-visage obligatoire pour les élèves du 3ecycle du primaire et du secondaire va faciliter les déplacements au sein de l’établissement. À l’intérieur des classes, les élèves pourront ôter les masques dès que la distanciation est respectée. Cela est en cohérence avec les autres mesures s’appliquant dans la société, ce qui va en faciliter la compréhension et l’adoption», ajoute Carl Ouellet de l’AQPDE.

De son côté, la présidente de l’AMDES, Hélène Bourdages, se réjouit que les bulles deviennent le groupe classe complet. «Nos directions sont prêtes et nous nous réjouissons que le groupe classe ait remplacé le concept difficile à appliquer des bulles à l’intérieur d’un même groupe. Nous ne savons pas encore s’il y aura plusieurs élèves qui devront rester à la maison en raison d’éclosions, mais nous saluons le fait qu’un nombre d’heures minimum d’enseignement à distance soit prévu en fonction des niveaux, ce qui va assurer une équité dans l’offre d’enseignement», souligne-t-elle.