Le NPD partage les préoccupations de l’UPA

Les candidats du NPD en Estrie ont rencontré vendredi matin les représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA) afin de discuter de leurs priorités pour les prochaines élections fédérales.

«Le NPD a toujours été pour la défense de la gestion de l’offre. C’est un système qui fonctionne et qui protège autant les petits, moyens et les grands producteurs. Pour nous, c’est essentiel à la vitalité de nos communautés rurales et à notre développement économique», a indiqué le député sortant Jean Rousseau (Compton-Stanstead).

Sur le plan de la rentabilité, la candidate du NPD dans Richmond-Arthabaska, Myriam Beaulieu, trouve «inadmissible que bon nombre de producteurs connaissent un ralentissement important dans leurs entreprises alors que d’autres sont littéralement tirés vers le bas à cause d’un manque de fonds ou d’un endettement grossissant. Il ne faut jamais abandonner l’aide aux producteurs».

Le NPD n’a jamais cessé de faire pression sur le gouvernement conservateur afin qu’il protège la gestion de l’offre et un gouvernement néo-démocrate la défendra dans son intégralité. De plus, les candidats croient, tout comme l’UPA, qu’Ottawa a l’obligation fondamentale de veiller à la salubrité des aliments.

«Le NPD de Thomas Mulcair s’est engagé à renforcer notre système de salubrité des aliments en fournissant à l’Agence canadienne d’inspection des aliments les moyens nécessaires pour qu’elle protège la santé et la vie de tous les Canadiens, a expliqué la candidate Catherine Lusson (Brome-Missisquoi). C’est ce genre de leadership auquel s’attendent les gens de la région.»

«Nous venons tous de comtés très marqués par l’agriculture, a ajouté pour sa part Jean-François Delisle, le candidat du NPD dans Mégantic-L’Érable. Nous sommes donc tous solidaires des travailleurs et travailleuses de l’industrie agricole et forestière. C’est grâce à eux si nous avons un secteur agricole solide et dynamique.»