Le nouveau départ de Thérèse Ferland
En septembre 2019, Thérèse Ferland s’est lancée dans un nouveau départ, quittant Victoriaville pour s’installer en Indonésie. Quelques mois plus tard, son itinéraire s’est modifié avec la COVID-19, ce qui fait qu’elle est de retour au Québec, avec la ferme intention de repartir avant le prochain hiver.
Celle qui a habité Victoriaville une trentaine d’années (et a fondé l’école de danse K-Danse) a documenté (et continue de le faire) la démarche de vie entamée en septembre, sous la forme de vidéos présentées sur YouTube et intitulées «Mon nouveau départ». Et c’est directement de Saint-Jean-de-Matha, chez sa fille où elle habite pour le moment, qu’elle a raconté son périple, par téléphone bien entendu.
Thérèse a expliqué qu’elle a voulu, en 2019, faire des changements dans sa vie. Et puisqu’elle souhaitait depuis longtemps aller au bout du monde, elle a déterminé qu’à 54 ans, il était temps de le faire. «Ma page était pleine à Victoriaville et j’étais prête à relever de nouveaux défis», explique-t-elle dans l’épisode 1 de son cheminement.
Après avoir vendu entreprise, maison, voiture et autres possessions à Victoriaville, elle s’est lancée dans l’aventure du voyage, avec un seul sac comme bagage. Son périple a commencé par un mois au Nicaragua avant de se rendre à Bali, à Ubud plus précisément, où elle a passé la même période, avant de se rendre en Malaisie. «Mais mon but était de retourner à Bali, en avril, pour participer au plus grand festival de Yoga», explique la femme qui enseigne également cette discipline.
Toutefois, elle a dû changer ses plans et rentrer au Québec puisque son assurance voyage ne la couvrait plus en raison de la pandémie de la COVID-19. «Quand je suis partie, en septembre, je n’avais pas l’intention de revenir», a-t-elle confié. Mais sa philosophie de vie lui fait simplement apprécier le temps qu’elle a pu passer à l’autre bout du monde. «J’ai adoré mon expérience. Tout était nouveau, à découvrir. Mais mon plus gros défi aura été de travailler en ligne», a-t-elle ajouté. En effet, elle a continué d’offrir des formations, des entraînements à sa clientèle, même loin de ceux-ci, grâce à Internet.
«Mais mon nouveau départ se poursuit et j’espère qu’il pourra inspirer les gens, et qu’ils se disent que peu importe l’âge, il est possible de réaliser son rêve. Notre vie est entre nos mains et il faut en profiter, ici et maintenant.»
Ce retour au Québec n’est donc que temporaire et ne constitue pas une défaite pour Thérèse Ferland. Parce qu’elle espère pouvoir repartir à Bali, où elle apprécie particulièrement les gens, leur philosophie et la chaleur. «Mais j’ai bien aimé aussi Kuala Lumpur, une ville futuriste», ajoute-t-elle.
Les mois passés à l’étranger lui ont permis de découvrir qu’elle peut voyager toute seule, qu’il y a plein d’endroit à voir et qu’elle peut vivre sans de nombreuses possessions ni même de maison. «Ma maison est à l’intérieur de moi», fait-elle comprendre.
De ce retour imprévu, Thérèse apprécie le beau temps de qualité qu’elle peut passer avec sa fille, un cadeau qu’elle savoure. «Je crée ma vie et tout ce qui arrive est parfait. Ça fait grandir d’une façon ou d’une autre», termine-t-elle.
Jusqu’à maintenant, on peut voir sur YouTube les 16 épisodes racontant son nouveau départ (https://www.youtube.com/watch?v=6z9Cqri2qEM&t=306s).