Le marché de l’emploi et l’Éducation font équipe pour planifier le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée
Devant l’importance d’agir en amont pour favoriser le recrutement de la main-d’oeuvre qualifiée, la Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec (TRECQ), la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région et la MRC de L’Érable ont réuni le monde de l’Éducation et le marché de l’emploi pour discuter des pistes de collaborations possibles.
Les employeurs et les organismes du milieu peuvent jouer un rôle dans la persévérance scolaire et la réussite éducative des jeunes et adultes actuellement en réflexion quant à leur choix de carrière ou en formation dans un programme qualifiant. De quoi ont-ils besoin pour contribuer à la réussite éducative ? De quelle façon peuvent-ils mieux collaborer pour la formation et la planification de la formation de la main-d’œuvre qualifiée? Ce sont les questions auxquelles la soixantaine de participants au Forum de concertation « Faire équipe pour concilier l’urgence et les besoins futurs », tenu il y a quelques jours à Princeville, ont tenté de répondre.
« Les défis actuels sont grands et nécessitent que nous soyons conscients des enjeux communs et que nous abordions des pistes de collaboration pour solutionner les besoins urgents. Dans ce contexte, nous devons envisager les solutions dans une perspective à plus long terme », constate le président de la TRECQ, Alain Desruisseaux.
« Pour relever ces défis de taille, nous pouvons miser sur la synergie centricoise. La recherche de l’agilité dans la collaboration : c’est cela qui nous distingue au Centre-du-Québec, une région qui a su développer une forte culture de concertation », ajoute la directrice de la TRECQ, Caroline Dion.
L’éducation et le marché du travail: deux mondes complémentaires
« Il faut donner le goût à nos jeunes d’apprendre, de se former, de persévérer, mais aussi d’explorer. Les possibilités sont immenses pour eux en éducation, mais on doit leur présenter de belles histoires de travail, de travailleurs, d’entreprises fières de leur implantation et de leur implication dans la région afin qu’ils étudient, se forment, se qualifient, restent ou reviennent chez eux, chez nous, au Centre-du-Québec », a lancé Cristal Bédard de la Corporation de développement économique de Victoriaville
Plusieurs entreprises des MRC d’Arthabaska et de L’Érable l’ont compris en ouvrant leurs portes à la relève, en offrant des stages en entreprise, en encourageant les jeunes à poursuivre leurs études et aussi en offrant de la formation à leurs employés leur permettant ainsi d’exploiter leur plein potentiel. Mais aussi et surtout en collaborant avec les acteurs du milieu de l’éducation.
Le témoignage de Cindy Virasack, directrice des ressources humaines de Métalus inc., a d’ailleurs démontré le potentiel, mais aussi les retombées de telles collaborations pour l’entreprise, les individus et la communauté.
Le Grand déclic, une partie de la solution
Tous reconnaissent l’importance d’investir dans la formation des travailleurs et des adultes en réorientation, mais il est tout aussi important; pour ne pas dire urgent de préparer la relève en amont. La stratégie Grand déclic et le Carrefour des professions d’avenir, initiés par la TRECQ en collaboration avec le milieu de l’Éducation, visent notamment à répondre à cet objectif.
La plateforme www.granddeclic.ca présente plus de 75 professions en demande au Centre-du-Québec et une vingtaine de capsules vidéo tournées dans des entreprises de la région. Les employeurs ont d’ailleurs été invités à créer leur compte gratuitement pour y publier leurs offres d’emplois étudiants visant l’exploration et de stages, ainsi que leurs journées portes ouvertes au calendrier d’événements. Du contenu pour aider à préciser un choix de carrière et une section pour les parents sont également présentés.
« Trois forums de concertation ont été tenus au Centre-du-Québec jusqu’à maintenant. Nous sommes donc rendus à l’heure du bilan. Nous devons désormais tirer des conclusions régionales qui pourront se transformer en stratégies et en pistes d’actions concrètes », conclut Caroline Dion, directrice de la TRECQ.