Le Domaine Colonial Franc Ouest se dessine pour 2018

La Ville de Victoriaville  a accepté d’ajouter les usages résidentiel et commercial à ce qui était l’ancien Golf Colonial dont le zonage était essentiellement récréatif. Propriété de François Desharnais depuis 2016, le terrain de golf est appelé à devenir le «Domaine Colonial Franc Ouest».

Consultant pour le projet, Gabriel Viens explique que le nom de ce nouveau quartier a été choisi afin de rappeler l’ancienne vocation du terrain, d’en situer l’emplacement à l’ouest de la ville, adossé à l’autre Domaine Colonial. Le «Franc» évoque tout à la fois la région des Bois-Francs et les premières lettres du prénom de M. Desharnais.

Les premiers bâtiments, résidentiels ou commerciaux, pourraient s’élever quelque part à la fin de l’été 2018, soutient M. Viens.

Les ajouts au règlement de zonage permettent au propriétaire de travailler sur les sols, en vue, au printemps prochain, de s’élancer dans l’installation des canalisations. Parlant de sols, une firme d’ingénieurs a été mandatée pour en faire l’analyse et les nettoyer de contaminants, le cas échéant, assure le consultant qui assistait lundi, à la séance du conseil municipal où il a été question d’ocre ferreuse.

Les plans finaux sont entre autres tributaires de la décision du ministère des Transports d’autoriser ou non l’aménagement d’un deuxième accès au secteur, partant de la route 122, précise encore le consultant. Il est possible que la rue des Jonquilles puisse être prolongée, servant de lien entre les deux quartiers.

Le vaste terrain de 2,6 millions de pieds carrés se divisera en trois secteurs. Un espace vert sera aménagé dans la zone inondable. Le secteur résidentiel occupera le cœur du terrain, alors que des commerces s’aligneront en bordure du boulevard Pierre-Roux (route 122).

Selon le type de maisons qui y seront bâties, la grandeur des terrains, le Domaine Colonial Franc Ouest pourrait en comprendre entre 40 et 60, des habitations unifamiliales seulement. Le propriétaire viserait l’implantation d’une dizaine de commerces de proximité. Gabriel Viens énumère le type d’établissements qui pourraient s’installer : épicerie, restaurant, services financiers, etc.

«L’idée, c’est de créer un beau «punch» visuel, puisque le domaine est situé à l’entrée de la ville, et d’offrir aux résidents la possibilité d’avoir accès à des services sans avoir à se déplacer.»

François Desharnais, fondateur de Construction Bois-Francs, n’a pas l’intention de construire lui-même les bâtiments, signale encore son consultant, se contentant d’en dessiner l’allure et d’en être le promoteur.

Depuis la fermeture du terrain de golf, le promoteur a démoli le bâtiment qui abritait le Club, a investi dans des équipements pour tondre le gazon et a investi quelque 30 000 $ pour planter des arbres matures, fait remarquer Gabriel Viens. «Il ne voulait pas laisser le terrain à l’abandon.»

Certes, pour aménager surtout l’aire commerciale certains arbres devront être abattus. «Mais M. Desharnais, homme attaché à la nature, tient à en conserver le plus possible», souligne M. Viens.