Le député Lamontagne lève son chapeau à St-Joachim-de-Shefford
À l’aube de la Semaine de la coopération, qui se déroule du 12 au 18 octobre, le député de Johnson, André Lamontagne, a levé son chapeau aux citoyens de Saint-Joachim-de-Shefford qui se sont donné des services essentiels à leur vitalité et à leur avenir. «La prise en charge locale contribue au développement durable des régions pour que les Québécoises et Québécois puissent réaliser leur potentiel, peu importe où ils choisissent de vivre, et Saint-Joachim en est un bel exemple», a-t-il affirmé.
Il est important, aux yeux du député de la Coalition Avenir Québec, d’encourager les entreprises collectives. «La Semaine de la coopération est un moment privilégié pour reconnaître leur contribution à la fois économique et sociétale, a-t-il expliqué. Ce sont des moyens de reprendre ou de développer des services de proximité adaptés aux aspirations des citoyens. L’impact de ces initiatives est double. D’une part, elles revitalisent les communautés. D’autre part, elles créent des conditions pour attirer de jeunes familles.»
«J’ai une petite municipalité exemplaire dans ma circonscription, a poursuivi M. Lamontagne. À Saint-Joachim-de-Shefford, il y a une dizaine d’années, l’école et le dépanneur étaient sur le point de fermer, il n’y avait plus de restaurant ni de station-service, la population s’en allait. Que s’est-il passé? Les Joachimiens (on prononce Joakimiens) se sont mis ensemble et se sont pris en main.»
«Les gens se sont ressaisis. Ils ont créé en 2006 la Coop Au Cœur du village, formée aujourd’hui de plus de 300 familles. Celle-ci a ouvert un complexe multiservice en 2012 : un dépanneur, un restaurant et une station-service. En 2007, l’école est devenue la première en milieu rural à offrir le programme primaire du baccalauréat international. Des producteurs de produits forestiers non ligneux ont fondé une autre coopérative en 2010. En quelques années, 120 nouvelles familles se sont établies. Ce n’est pas parce qu’on est en région qu’on est condamné à moins.»
Un autre projet collectif est en marche : la coopérative du Pays de la Poire. Comme le dit si bien le maire René Beauregard, Saint-Joachim-de-Shefford cultive l’art de revivre en coopérant à la campagne, à proximité des centres urbains environnants. C’est un modèle de revitalisation coopérative.
Située près des autoroutes 10 et 20, à 15 minutes de Granby, à mi-chemin entre Sherbrooke et Montréal, la municipalité compte 1300 personnes. Elle s’étend sur 127 km carrés, dont les trois quarts sont couverts de forêts. Les entreprises agricoles y sont exploitées majoritairement par les descendants des bâtisseurs, et ce, depuis plus de cinq générations dans certains cas. Les principales productions sont laitières, bovines et porcines.