Le CSSSAE inaugure son centre de production alimentaire au centre d’hébergement du Roseau

VICTORIAVILLE. Le Centre de santé et de services sociaux d’Arthabaska-et-de-l’Érable (CSSSAE) a officiellement inauguré, lundi matin, son nouveau centre de production alimentaire au centre d’hébergement du Roseau, un projet réalisé au coût de 4,8 millions de dollars.

L’aménagement de ce nouveau centre a nécessité un agrandissement doublant ainsi la superficie pour y accueillir des espaces d’entreposage et de nouveaux équipements.

«On travaille depuis près de cinq ans à ce projet dont nous sommes très fiers», a lancé, d’entrée de jeu, le directeur général du CSSSAE, Claude Charland.

Fierté aussi du côté du directeur des services techniques et de l’alimentation, Raymond Dufour. «C’est un gros projet qu’on a mené à terme, a-t-il souligné. On l’avait déposé à l’Agence de santé en 2009. Nous avons obtenu l’autorisation de procéder à la fin de 2011. Les appels d’offres ont été lancés en 2013, puis les travaux ont commencé en juin de la même année. Ils ont pris fin à l’été 2014.»

Une période de rodage se poursuit relativement à la cuisson sous vide. Tout sera terminé d’ici la fin du mois, a-t-il avancé.

Le nouveau centre de production alimentaire voit à la confection de plus de 600 000 repas annuellement pour les quelque 400 résidents des six centres d’hébergement du territoire des MRC d’Arthabaska et de L’Érable.

Le projet générera des économies récurrentes de quelque 350 000 $ par année. Au cours des sept premières années, ces économies serviront à éponger l’emprunt de 2,4 millions de dollars pour réaliser ce projet financé par l’Agence de santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec à la hauteur de 1,5 million de dollars et par le CSSSAE qui a consenti une somme de 900 000 $. «Par la suite, on investira ces économies dans les activités cliniques», a confié M. Dufour.

De ce projet de 4,8 millions $, 3 millions ont été consacrés aux bâtiments, aux infrastructures, et un montant de 1,2 million a servi à l’acquisition des équipements. Le reste de la facture concernait les honoraires professionnels.

Harmonisation des services

La mise en place de ce nouveau centre de production alimentaire vient répondre à l’ensemble des besoins alimentaires. «On tenait à harmoniser l’offre de services pour que tous les résidents des centres d’hébergement, de Warwick à Lyster, puissent bénéficier de la même offre», a fait valoir la chargée de projet, Hélène Blackburn.

Le centre dispose d’équipements à la fine pointe de la technologie pour remplir sa mission. «On utilise différentes technologies, a-t-elle précisé, à savoir la cuisson traditionnelle, l’ensachage à chaud, la surgélation, mais aussi une toute nouvelle, la cuisson sous vide. Nous avons des équipements de dernière génération. Même pour la cuisson conventionnelle, on possède des équipements très perfectionnés. Bref, nous sommes dotés d’installations favorisant le maintien des normes d’hygiène et de salubrité qui nous régissent.»

La chargée de projet ne cache pas sa fierté. «Nous sommes très fiers, vu la complexité d’un tel projet. On ne peut cesser de fabriquer les repas. On a dû s’installer ailleurs temporairement, tout en faisant en sorte que la clientèle ne s’en rende pas compte. C’est vraiment mission accomplie!»

Un modèle

L’Agence de santé et des services sociaux, par la voix de sa directrice du financement et des investissements, Nancy Lemay, a qualifié le CSSSAE de modèle. «Il constitue un exemple à suivre pour les autres acteurs du réseau de la santé. Nous sommes heureux des investissements et des efforts déployés pour proposer des installations de qualité. À l’Agence, on appuie de tels projets, des projets porteurs dans le réseau», a-t-elle dit.

«Nous sommes convaincus, a-t-elle ajouté, que les résidents profiteront des améliorations apportées.»