Le Complexe Cara : une nouvelle offre pour bonifier le centre-ville

Une affaire familiale, celle de la famille Carrière, Stéphane, le père, et les enfants Fanny et Antony. Après avoir converti en centre d’escalade une partie de l’ancienne église Saints-Martyrs-Canadiens en 2019, la famille en remet en proposant le Complexe Cara pour offrir en location cinq salles et tout autant d’unités de logement avec espace cuisine dans l’immeuble situé tout juste derrière sur la rue Saint-Jean-Baptiste. Le projet a nécessité des investissements de plus de deux millions de dollars.

Des salles pouvant accueillir jusqu’à 50, 75 et plus de 300 personnes. « Avec le Complexe Cara, on souhaite se démarquer, être différents. Notre objectif vise à cibler des activités de tous genres, comme la tenue de congrès, de conférences de presse, de réunions d’entreprises pour favoriser le sentiment d’appartenance, des mariages et des baptêmes », a exemplifié le vice-président des ventes, Antony Carrière.

Ce que propose la famille, c’est un concept clé en main, du décor jusqu’au traiteur. « Peu importe les activités tenues, on souhaite participer à la réalisation de ces projets. Plus qu’une salle qu’on réserve, on se veut un pilier à la réussite de l’événement avec l’accompagnement offert. Selon moi, c’est véritablement la qualité de notre service qui nous aidera à nous démarquer », a-t-il fait valoir.

Le centre-ville avec ses attraits et ses activités constitue aussi, a-t-il noté « l’endroit idéal ».

Concernant les cinq logements, trois 4­½ pièces, un 3½ et un loft (1½), ils sont offerts pour une location à court terme par le biais de l’application Airbnb ou en contactant le Complexe Cara.

Réactions

Le maire de Victoriaville et président de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), Antoine Tardif, applaudit pareil projet qui répond à des besoins. 

« Plein de bonnes raisons d’être heureux avec ce projet. D’abord, c’est une entreprise familiale. C’est beau de vous voir aller, des gens d’ici qui investissent ici tout en donnant une nouvelle vocation à l’église. Vous l’avez fait avec le centre d’escalade et maintenant avec les nouvelles salles, vous rentabilisez les espaces et proposez de nouveaux services », a-t-il exprimé, tout en soulignant son appréciation de voir le projet réalisé au centre-ville qui a « besoin de vie, d’être animé et d’avoir des offres de services complémentaires ». « Vous amenez quelque chose de nouveau qui répondra à un besoin et je vous en remercie », a commenté le maire Tardif, tout en assurant que d’autres bonnes nouvelles suivront. « Il y aura plein d’autres annonces économiques. Restez à l’affût », a-t-il dit.

Pour sa part, le nouveau directeur général de la CDEVR, Frédérik Boisvert, a salué la famille Carrière comme « une porte d’entrée à Victoriaville, des ambassadeurs pour la ville ». « La Corporation a aidé au projet. Ça démontre la pertinence de l’organisme et de ce qu’on peut faire pour que l’économie locale et régionale fleurisse », a-t-il signalé.

Restaurant à venir

La famille Carrière n’entend pas s’arrêter là et mijote d’autres projets, comme celui d’un restaurant dans l’ancien presbytère. Un projet toujours bien vivant prévu pour 2023.

« On a un très beau projet. Déjà des travaux s’y font. Cela constituera une offre exceptionnelle avec les arbres devant », a mentionné Antony Carrière.

Les difficultés que connaît le monde de la restauration ne freinent aucunement la famille Carrière dans ce projet. « Nous sommes passionnés. Quand on se lance dans un projet, on le fait avec tout notre cœur. Et les gens qui nous entourent, tant les clients que les partenaires, la ressentent cette passion et adhèrent à nos projets », a-t-il confié.

À cela, Stéphane Carrière a renchéri en soulignant que le projet de restaurant s’inscrit dans une vision plus globale prévoyant même des investissements dans le parc industriel.

Ce qui rend la famille fière, a-t-il rappelé, c’est d’avoir conservé la nature du bâtiment extérieur (de l’église), d’autant que toutes les études pointaient vers une démolition de l’édifice. La famille Carrière croyait à la restauration du bâtiment. Il en est de même avec le presbytère. « Pour nous, la restauration peut se faire de façon intelligente. On peut préserver le patrimoine tout en ayant des projets de développement », a soutenu Stéphane Carrière, tout en disant souhaiter pouvoir influencer d’autres entrepreneurs à agir de la même façon.

« Trop souvent, le premier réflexe d’un entrepreneur consiste à vouloir tout mettre à terre. Pourtant, il faut être capable de penser plus loin », a-t-il conclu.