Le Cégep de Victoriaville veut réduire ses GES

Le Cégep de Victoriaville souhaite réduire les gaz à effet de serre (GES) qu’il génère notamment au niveau des transports. « C’est un dossier qui m’est vraiment cher », a soutenu le directeur général Denis Deschamps, lundi soir, devant les membres du conseil d’administration.

L’établissement collégial a reçu les résultats d’un audit qu’il avait commandé au sujet de l’émission des GES. « On l’avait demandé en trois volets, dont le troisième visant à valider ce qu’on génère comme GES notamment au niveau des transports comme tous les aller-retour qu’on fait, les membres du personnel et la communauté collégiale. Sans surprise, la majorité des gaz générés proviennent de ce volet », a-t-il fait savoir.

Au cours des prochaines années, a-t-il renchéri, le Cégep de Victoriaville veut travailler sur cet aspect, non seulement à l’interne, mais avec les partenaires du milieu. « Notamment  avec la Ville de Victoriaville, les MRC d’Arthabaska et de L’Érable. Je suis déjà en discussions avec eux depuis plus d’un an. Je souhaite qu’on travaille main dans la main pour améliorer l’offre de transport collectif et même faire en sorte que les jeunes retardent l’achat d’une auto solo », a exprimé Denis Deschamps.

« Que peut-on faire pour rendre le transport collectif encore plus durable, plus accessible et plus intéressant? », se questionne le directeur général sachant que

le Cégep est l’un des grands générateurs de transport dans la région, sans être le seul, toutefois. « Le CIUSSS MCQ  (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec) est un autre grand générateur de transport, avec l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et les autres composantes. On travaille de pair avec le CIUSSS pour essayer de voir comment on est capable de mieux travailler l’offre avec les transporteurs. On a des rencontres à venir sous peu », a-t-il fait savoir.

Ce projet qu’il chérit, Denis Deschamps veut le travailler pour en arriver à ce qu’il y ait moins de circulation et de besoin d’espaces de stationnement ou d’en ajouter dans le quadrilatère institutionnel pour éviter « qu’il devienne une mer d’asphalte ».

Le Cégep veut privilégier tout ce qu’il est possible de faire pour générer moins de GES et faire en sorte qu’on ait des alternatives intéressantes. « Voilà un dossier qu’on travaille de façon intensive ces temps-ci. Et de l’audit va découler aussi un plan d’action. Avec ce plan, il faudra se donner les moyens de nos ambitions. On veut être un leader, un moteur de transformation de nos habitudes, ici au Cégep, à tous points de vue. On veut montrer l’exemple », a-t-il plaidé.