Le cégep de Victoriaville exportera ses compétences en Bolivie
VICTORIAVILLE. À la suite d’un appel de propositions lancé en août dernier par Collèges et instituts Canada, la proposition du cégep de Victoriaville a été retenue par l’Institut technologique José Martí. Situé à Tomina, dans les Andes boliviennes, à 150 kilomètres de la ville de Sucre, qui fut la première capitale de la Bolivie, l’Institut technologique (IT) José Martí est une jeune institution qui offre deux programmes techniques : la construction civile et l’agriculture.
Le projet de l’IT José Martí, d’une durée de 2 ans, vise à améliorer son programme d’agriculture, la formation de ses enseignants et ses installations nécessaires à l’enseignement de ce programme. Financé à hauteur de 380 000 $ par le ministère canadien des Affaires extérieures, du Commerce et du Développement le projet poursuit plusieurs objectifs. Il y a d’abord la conception du programme en agriculture par compétences ainsi que la formation du personnel de l’Institut selon cette nouvelle approche. Le projet vise aussi à équiper le laboratoire et l’atelier spécialisé présentement en construction avec de la machinerie et des outils à la fine pointe de la technologie. Une phase de perfectionnement du personnel enseignant dans les domaines de la production de fruits et de céréales biologiques, de l’irrigation et de la mécanique des sols ainsi que de formation des enseignants en entrepreneuriat et en élaboration de plans d’affaires afin d’inclure des compétences de gestion dans les programmes d’études de l’Institut est également prévue.
Ce projet sera réalisé en collaboration avec le Service de formation continue, le département d’agriculture et le Centre d’expertise et de transfert biologique (CETAB+) du cégep de Victoriaville. Mentionnons que du 1er au 12 décembre dernier, Messieurs Yves Auger, enseignant au département d’agriculture et chargé de projets au CETAB+ et André Tremblay, conseiller pédagogique au Service de formation continue, ont réalisé une mission de planification pour les deux années que durera le projet.