L’Agend’As : un outil de gestion des priorités

Mercredi soir était lancé, à l’Atoll de Victoriaville, l’Agend’As, un tout nouvel outil visant l’atteinte des objectifs et le développement du savoir-être. Il s’agit d’un agenda, bien particulier, élaboré par un trio formé de Lise Setlakwe, Julie Courtois et Frédéric Jean, un trio d’As comme ils se font appeler.

L’idée de cet agenda pour les As (attitudes à succès) est née à la suite des émissions «Hommage aux As», diffusées depuis cinq ans à la TVCBF. Et pendant le confinement, des capsules Web, intitulées «Jasons comme des as», qui ont permis de découvrir des entrepreneurs afin, comme l’explique Lise Setlakwe, de «voir l’humain derrière la bannière», ont aussi inspiré.

Et puisque la clé du succès, selon les trois As, c’est la gestion du temps par la gestion des priorités, l’agenda papier que produisait Mme Setlakwe depuis une dizaine d’années s’est transformé. «J’ai réalisé en faisant mon coaching que ce n’est pas d’un agenda dont les gens ont besoin. C’est de faire de la gestion par priorité», ajoute-t-elle en mentionnant que ce sont Julie et Frédéric, ayant essayé l’outil, qui ont voulu le partager.

Dès qu’on l’ouvre, on voit bien qu’il est différent puisqu’il ne contient pas d’heures. «Pas besoin d’heure. Tu l’as dans ton téléphone, partout dans les bureaux. Il faut gérer sa liste de «to do» qui se retrouve partout», dit-elle encore.

En effet, au lieu des plages horaires à combler, la majorité de l’espace de chaque journée est remplie par une section «À faire en priorité» (cinq lignes), «À faire» et «Mes idées». «La journée commence avec un carreau «Gratitude du jour» parce qu’on a davantage de chances de voir les choses positivement en voyant le beau», mentionne-t-elle.

Le prologue est signé par Martin Latulipe, conférencier de renom et leader de l’Académie ZéroLimite. Douze entrepreneurs de différents domaines de la région ont également voulu joindre ce projet et pour l’Agend’As, ils portent le titre d’ambassadeurs. «Ces gens souhaitent cet outil pour leurs clients», fait-elle remarquer. Chacun a écrit un texte expliquant pourquoi ils croient en l’Agend’As.

Tout est fait positivement dans ce document. On y inscrit l’eau qu’on boit par jour, son poids (plus une livre, moins une livre, mais pas le total), et le nombre de minutes d’exercice. «On construit, c’est tout», résume-t-elle.

À la fin de la semaine, les utilisateurs sont invités, en regardant ce qui est écrit, à faire une évaluation de la semaine. «Quand tu regardes ça, tu te dis que finalement tu n’es pas si pire que ça», précise Lise. D’un coup d’œil, on voit le travail accompli.

Un projet de collaboration COVID-19, de A à Z. «Plein de gens qui, ensemble, ont voulu que ce projet se concrétise parce que c’est par là que se passe le bonheur. Comme quoi il peut toujours arriver du positif», dit-elle encore.

L’Agend’As est disponible dès maintenant sur le site Web de Mme Setlakwe.

Webiteliers

Ceux qui en feront l’achat auront droit à un supplément : l’accès gratuit à 48 Webiteliers de 30 minutes (un par semaine). Il s’agit de coachings à trois, où sont abordés des sujets tabous, que ce soit dans les entreprises ou dans les familles. «Notre croyance c’est que quand la communication est là, que tout peut se dire, on peut avancer», fait-elle savoir. Parmi les sujets tabous, sexe, religion, politique, racisme, immigration, etc.

Une vingtaine de personnes ont participé à ce lancement à l’Atoll (lieu de diffusion artistique), qui souhaite accueillir des gens d’affaires, dont certains ont découvert l’endroit. «Ce qui démontre qu’avec de la créativité, de la pensée et de la collaboration, il n’y a pas de limite à ce qu’on peut faire», termine le trio.