Lactantia : toujours pas d’entente

Si les rencontres de négociations ont repris la semaine dernière, elles n’ont pas permis d’en arriver à une entente dans ce conflit de travail qui oppose employeur et syndiqués à l’usine Parmalat (Lactantia) de Victoriaville, propriété de Lactalis.

Par courriel, le vice-président principal, relations gouvernementales et industrielles, Gilles Froment, a indiqué qu’il y avait eu des rencontres la semaine dernière, «mais pour de courtes périodes chaque fois». Il a indiqué que la partie patronale avait fait une troisième proposition au syndicat vendredi dernier et qu’à la demande de celui-ci, aucune séance n’a eu lieu depuis samedi. «Mais il semble qu’elles pourraient reprendre aujourd’hui (mardi)», a-t-il indiqué et réitérant que Lactalis souhaitait en arriver à une solution mutuellement acceptable pour les deux parties, le plus rapidement possible.

«Entretemps, malgré notre bonne volonté, nous sommes maintenant en rupture d’inventaire pour plusieurs produits fabriqués à notre usine de Victoriaville. Nous avons commencé à approvisionner nos clients à partir de sources alternatives. Une éventuelle reprise des activités sera longue et risque malheureusement d’entrainer des pertes d’emplois», a-t-il fait savoir en ajoutant que plus le conflit perdurera, plus les impacts à moyen et long terme seront importants.

Le conflit de travail, lock-out pour les syndiqués, grève pour l’employeur, a été déclenché le 15 juillet. La convention collective est échue depuis le 15 octobre 2019. Les deux parties s’étaient entendues pour ratifier une entente de 18 à 30 mois en raison de la pandémie. Les principaux points en litige concernent, outre les salaires, les vacances et la stabilité d’emploi.