Lactalis maintient qu’il s’agit d’une grève

En entrevue téléphonique, la porte-parole de Lactalis, qui détient l’entreprise de transformation de lait connue de tous sous le nom de Lactantia (Parmalat) à Victoriaville, Anita Jarjour, maintient que le conflit qui oppose employeur et travailleurs est bien une grève et non un lock-out comme le prétend le syndicat.

Elle a expliqué que lorsque plus de 50% des gens ne se présentent pas à leur quart de travail, qu’il y a des affiches à l’extérieur et qu’on installe des barrages aux entrées, il s’agit, selon ses dires, d’une grève.

Mme Jarjour a de plus souligné que la production, de ce fait, avait cessé à Victoriaville à ce moment, soit le 15 juillet. «Des conciliateurs du ministère de l’Emploi sont actifs et tentent de garder les canaux de communication ouverts», a-t-elle précisé en ajoutant que l’objectif de l’employeur était de continuer à opérer l’usine de Victoriaville. «Nous souhaitons trouver une solution acceptable», dit-elle encore.

Depuis une semaine, plusieurs rencontres de conciliation se sont tenues pour tenter de régler les points d’une convention collective pour remplacer celle qui est échue depuis le 15 octobre 2019.

Rappelons que l’usine de Victoriaville emploie 533 personnes, dont 480 sont syndiqués avec la CSD.