La SQ rend hommage à un bon Samaritain

Les autorités de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska ont profité, mardi matin, de la réunion du Comité de la sécurité publique (CSP) pour rendre hommage à Jimmy Ouellette, un homme de Victoriaville qui a récemment posé un geste héroïque sur la scène d’un accident routier.

Le 4 décembre dernier, sur la route de la Grande-Ligne à Saint-Rosaire, le citoyen revenait d’un tournoi de hockey lorsqu’il a vu déraper le véhicule devant lui pour aller choir dans le fossé.

Jimmy Ouellette s’est arrêté pour porter secours aux victimes. «En s’approchant, il a constaté que le feu sortait d’une roue avant près du capot», relate le capitaine Cédrick Brunelle, directeur du centre de services MRC (Arthabaska-Érable).

Sans l’intervention du Victoriavillois Jimmy Ouellette,, trois personnes auraient été prisonnières du véhicule. (Photo Sûreté du Québec)

L’homme est alors retourné à son véhicule pour s’emparer d’un bâton de hockey. «Il a réussi à fracasser des vitres pour sortir l’enfant du véhicule et les adultes ont pu faire de même», raconte le capitaine Brunelle.

Sans l’intervention du bon Samaritain, la situation aurait sans doute tourné au drame. «S’il ne s’était pas arrêté, s’il n’avait pas agi, c’aurait été dramatique puisque les personnes se trouvaient coincées, les portes étaient verrouillées», note le policier.

Pour souligner cette action qui a sauvé des vies, les policiers ont remis à Jimmy Ouellette un certificat de reconnaissance.

Cette affaire, par ailleurs, amène le président du CSP, Alain St-Pierre, également préfet de la MRC d’Arthabaska et maire de Saint-Albert, à sensibiliser la population à l’importance de posséder dans leur véhicule un extincteur portatif. «Un élu, qui est aussi pompier, m’a interpellé récemment à ce sujet. Avec un extincteur portatif, dans le présent cas, le feu aurait peut-être été rapidement circonscrit. Cela m’a fait réfléchir et j’ai bien l’intention de m’en procurer un», assure-t-il.

Les camions, de même que les autobus et minibus, ont l’obligation d’en avoir, mais pas les véhicules de promenade. «Je trouvais important de le souligner. Si 1 automobiliste sur 100 en possédait un, ce serait déjà un pas en avant», conclut M. St-Pierre.