La Maison Marie-Pagé maintient sa position

SOINS PALLIATIFS. La Maison de soins palliatifs Marie-Pagé n’a toujours pas l’intention d’accepter de pratiquer l’aide médicale à mourir… et cela même si la loi québécoise devait entrer en vigueur prochainement.

Avant même que la Cour supérieure ne bloque cette loi – le gouvernement du Québec en appelle de la décision du juge Pinsonneault – le conseil d’administration de la Maison du rang Pariseau à Victoriaville avait de nouveau débattu de la question.

C’est que, en quelques mois, l’unanimité des maisons de soins palliatifs au sujet de l’aide médicale à mourir avait commencé à s’effriter. Au début, aucune de la vingtaine de maisons de fins de vie ne voulait appliquer la Loi 52 dont la mise en vigueur était prévue pour le 10 décembre.

La maison sherbrookoise Aube-Lumière a été la première à annoncer qu’elle consentirait à offrir cette aide aux gens en fin de vie qui le lui demandent. Puis, cette semaine, c’est la maison drummondvilloise René-Verrier qui emboîtait le pas à la suite d’un sondage mené auprès de plusieurs intervenants, familles et partenaires.

Chez Marie-Pagé à Victoriaville, la présidente Nicole Cloutier maintient la même position qu’elle avait explicitée en septembre dernier, arguant que l’aide médicale à mourir ne constituait pas un «soin palliatif».

Dans cette maison ouverte il y a tout juste deux ans, Mme Cloutier disait qu’«ici, nous voulons soulager les souffrances, prodiguer des soins de confort, accompagner dans le processus de mort naturelle… ce que n’est pas l’euthanasie qui abrège la vie».

On peut relire son point de vue au : http://www.lanouvelle.net/Actualites/Societe/2015-09-08/article-4269687/Aide-medicale-a-mourir%26hellip%3B-pas-a-la-Maison-Marie-Page/1.