La formule AMT pour le nouveau programme en travail social

À l’automne, le Cégep de Victoriaville démarrera son nouveau programme Techniques de travail social et pourra même le lancer avec la formule apprentissage en milieu de travail (AMT). L’établissement a même obtenu, à cette fin, une subvention de 120 000 $.

« On aurait pu le faire sans la subvention, mais l’aide nous permet de réfléchir à la formule pédagogique, de tisser des liens avec des entreprises de la région pour pouvoir déployer cette approche. C’est vraiment aidant pour réfléchir à la structure qu’on veut se donner », a fait valoir la directrice des études Chantal Dufresne devant les membres du conseil d’administration.

Relativement fréquente, par exemple, dans le programme Techniques d’éducation à l’enfance, la formule AMT est cependant moins répandue dans le programme technique du travail social.

Et c’est la première fois, selon la directrice des études, que le gouvernement consent une aide pour l’AMT à un nouveau programme qui démarre.

Cette formule pédagogique comporte de nombreux avantages. « Elle permet aux étudiants d’avoir accès à un milieu de travail et d’acquérir une expérience dans son domaine d’études. Ça leur permet de valider un programme d’études, de voir s’ils aiment le domaine dans lequel ils veulent aller et d’avoir vraiment une expérience de travail », a souligné Chantal Dufresne.

Ainsi, l’étudiant pourra découvrir différents milieux dans la région dans lesquels il pourrait œuvrer par la suite. « Il pourra compter sur l’expertise d’une équipe professionnelle, être en contact avec des gens en milieu de travail, voir concrètement ce qui se fait et d’apprendre dans un contexte professionnel avec des conditions réelles et authentiques », a exposé la directrice des études qui parle d’une formule gagnante pour tous puisque les employeurs y trouvent aussi leur compte.

« Pour l’entreprise, c’est de participer activement à la formation de futurs employés, d’avoir un contact avec les jeunes, de contribuer à la formation et au développement des compétences. Ça leur permet aussi de repérer des candidats potentiels », a-t-elle confié.

Une telle formule contribue aussi, a-t-elle avancé, à l’attractivité et à la rétention des étudiants.

Politique sur l’intégrité en recherche

Le Cégep de Victoriaville a procédé à la mise à jour de sa Politique sur l’intégrité en recherche, la dernière révision remontait à 2015.

« Cette mise à jour devait être réalisée d’ici le 30 avril pour être conforme avec les différentes politiques existantes et cadres de référence chez les organismes subventionnaires », a expliqué Martin Demers, directeur de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.

La Politique sur l’intégrité en recherche, a-t-il énoncé, sert à valoriser l’intégrité en recherche, à travailler dans le respect et la promotion des valeurs d’éthique et de normes d’intégrité.

Elle vise aussi à assurer la crédibilité de la recherche auprès des différents partenaires. Elle encadre aussi le traitement des allégations d’inconduite pouvant survenir dans le domaine de la recherche, de même que les mécanismes de communication avec les organismes subventionnaires.

La mise à jour de la politique a permis quelques modifications, comme l’introduction de la conduite responsable. « Auparavant on parlait d’intégrité, d’éthique. Maintenant il est question de conduite responsable. Il s’agit du comportement attendu des gens associés aux projets de recherche par rapport aux notions d’intégrité et d’éthique », a indiqué M. Demers.

Une direction de la recherche a aussi été créée. Martin Demers agit en tant que directeur, à qui revient la responsabilité de l’application de cette politique.

Le concept de la personne chargée de la conduite responsable en recherche est aussi introduit, une obligation d’ailleurs des fonds de recherche du Québec pour assurer la communication avec les fonds. Martin Demers est cette personne chargée de la conduite responsable.

Une fois l’an, il doit produire un rapport sur ce qui s’est passé dans l’année. « Mais il ne se passe jamais rien. Depuis que je m’en occupe, il n’y a jamais eu de plaintes, aucun manquement », a-t-il observé.

Toutefois, advenant le dépôt d’une plainte, Martin Demers effectuera une première analyse et un comité d’enquête sera constitué s’il y a lieu d’enquêter et des recommandations pourraient être émises.

Un processus est prévu aussi dans le cas où le directeur pourrait se trouver en situation de conflit d’intérêts.

Et un élément qui n’a pas changé, dans le cas d’un appel à la suite d’une décision, il revient au directeur général du Cégep, Denis Deschamps, de traiter l’affaire.