La députée Labrie réclame une « prime-COVID » pour les travailleuses des services de garde d’urgence
La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière de famille, Christine Labrie, appelle le gouvernement Legault à faire preuve d’équité envers les personnes qui travaillent dans les services de garde d’urgence et à leur octroyer une compensation financière qui tient compte du risque auquel elles sont exposées.
«Je ne comprends pas pourquoi les éducatrices ne touchent pas de prime de risque alors qu’elles travaillent pourtant auprès d’une clientèle qui est bien plus susceptible que la moyenne d’être porteuse de la COVID-19 : des enfants dont les parents travaillent dans le réseau de la santé, sur la ligne de front. Il y a une iniquité entre le personnel soignant, qui aura droit à une « prime COVID » que le gouvernement vient de prolonger jusqu’au 31 mai, et les éducatrices, qui travaillent elles aussi au risque de leur santé et qui n’ont reçu aucune compensation. Le gouvernement doit en prendre compte et corriger le tir rapidement», martèle Mme Labrie.
La députée solidaire rappelle que les travailleuses actuellement déployées dans les services de garde d’urgence offrent un service essentiel et qu’en ce sens, elles devraient avoir droit à des compensations financières au même titre que les employé-es du réseau de la santé. Elles devraient également avoir accès à des tests de dépistage lorsqu’elles en font la demande, ce qui n’est pas le cas actuellement puisqu’elles ne sont pas considérées comme prioritaires par le gouvernement.
«Ces personnes travaillent toute la journée en contact étroit avec des enfants, il est donc plus difficile de les protéger efficacement contre les risques de contamination. Ça ne veut pas dire pour autant qu’on doit lésiner sur leur sécurité. Lorsqu’elles ont des doutes quant à leur état de santé, elles devraient avoir accès à des tests de dépistage. Alors que le gouvernement envisage d’élargir l’accès aux services de garde, ce n’est pas seulement une question d’équité, c’est aussi une question de sécurité», conclut Christine Labrie.