La coiffeuse Cynthia Boisclair finaliste
En lice avec quatre autres personnes dans la catégorie «styliste coiffure», dans la compétition Contessa 2016, la coiffeuse Cynthia Boisclair se rendra à Toronto le 8 novembre dans l’espoir de remporter le premier prix de sa catégorie.
«Nous devions produire trois photos de calibre professionnel pour le 30 juillet, selon les catégories où l’on voulait s’inscrire. À l’aide de ces photos, 10 coiffeurs étaient sélectionnés pour les demi-finales. Ensuite, cinq d’entre eux étaient retenus pour le gala final, à Toronto», confie Mme Boisclair.
Dans sa catégorie, elle affirme que les créations sont plutôt avant-gardistes (voir les photos). Elle a également été parmi les demi-finalistes de la catégorie styliste Québec.
«C’est la première fois que je me lançais dans un concours. C’est beaucoup de travail. Je viens de Sainte-Clotilde-de-Horton et dans ma tête, accéder à ça, c’est quelque chose de surhumain», souligne-t-elle.
«De voir qu’à mon premier essai, je suis déjà dans les finalistes, c’est incroyable. Je connais plein de gens qui s’essaient depuis longtemps, sans jamais avoir été retenus», enchaîne celle qui souhaite participer à une formation, en janvier à Los Angeles, pour pousser les choses encore plus loin.
Une question de notoriété
Dans un monde où la reconnaissance et la notoriété s’obtiennent avec des formations et des concours, celle qui est propriétaire du salon Oxygen coiffure est plus que satisfaite de sa première participation à une compétition.
«En tant qu’éducatrice, je donne des formations. Pour me différencier des coiffeurs à qui je m’adresse, je dois suivre des formations», relate Mme Boisclair.
Selon celle-ci, la compétition Contessa est l’une des plus importantes au Canada, étant donné que c’est le Salon magazine qui l’organise. Il ne s’agit donc pas d’un concours organisé par une compagnie de produits capillaires.
«Je suis chanceuse. Comme formatrice, je représente l’entreprise Revlon professionnel. J’ai la chance d’aller chercher les tendances en Europe pour les ramener ici. Je me promène un peu partout. J’ai fait des spectacles de présentation en Italie et au Mexique, notamment. Je travaille beaucoup, mais j’ai de la chance», croit-elle.