La balle dans le camp de Lactalis

Jeudi midi, le Syndicat des salariés de la production de Lactantia (CSD) a transmis à Lactalis une hypothèse et un protocole de retour au travail signé, prévoyant un retour au travail pour demain.

Les salariés, qui sont en conflit de travail depuis le 15 juillet, ont entériné le tout dans une proportion de 90% sur 333 votants.

Cette hypothèse de règlement prévoit une convention collective se terminant le 31 décembre 2026 avec des augmentations de salaire et de congés de 2,15%, plus un congé mobile pour la période du 14 octobre 2019 au 31 décembre 2020, au 1er janvier de chaque année pour les années subséquentes de 2,5%, 2,5%, 2%, 2% plus un congé mobile, 2,15% et 2,15%. Des augmentations sont également prévues pour les primes de soir et de nuit passant respectivement, sur une période de trois ans à partir de 2021, de 0,65 $ à 0,95 $ de l’heure et de 0,80 $ à 1,30 $ de l’heure.

À leur dernière augmentation salariale en 2018, les salariés de Lactalis de l’usine de Victoriaville avaient des salaires inférieurs aux salariés des usines d’Agropur du Centre-du-Québec de 6,8% pour un opérateur de classe 1, de 9,6% pour un cariste, de 10% pour un journalier et de 20% pour un journalier à son embauche. Ils avaient également deux congés mobiles et 12 journées de maladie en moins.

Il s’agit, selon le Syndicat, d’une proposition des plus raisonnables dans les circonstances. Le syndicat est attente d’un retour de l’employeur.