Jean Landry dépose son bulletin de candidature

Soutenu par 170 signataires, Jean Landry, de l’Alliance provinciale du Québec, est le premier candidat de l’actuelle campagne provinciale à déposer son bulletin de candidature au bureau du directeur du scrutin.

Le lundi 27 août, Jean Landry a officialisé sa présence dans la course. Le vétéran de la politique compte mener sa campagne humblement, en allant à la rencontre des citoyens. Il n’affichera pas son visage sur les poteaux, par souci d’économie. «Ça coûte excessivement cher, commence-t-il. Je veux faire une campagne peu coûteuse pour les contribuables d’Arthabaska. Je dois donner l’exemple et montrer que moi aussi, je peux me serrer la ceinture.» Sa stratégie privilégiera le porte-à-porte et les contacts humains.

L’ancien député fédéral bloquiste, de 1992 à 1997, a aussi représenté l’Action démocratique du Québec et le Parti conservateur du Québec, entre autres, au cours des dernières décennies. S’il s’investit à nouveau en politique, c’est qu’il croit que rien n’a changé et «qu’il faut couper dans la taille de l’État», dit-il. Il promet d’ailleurs que, s’il est élu le 1er octobre, son premier geste sera de présenter un projet de loi sur l’imputabilité des élus, de leur personnel et des entrepreneurs qui obtiennent des contrats gouvernementaux.

Enjeux régionaux

Pour M. Landry, la réouverture des centres locaux de services communautaires (CLSC) de la région constitue sa priorité. «Ouverts 24 h/24, 7 j/7, avec médecins et super infirmières», souhaite-t-il. Il déplore que plusieurs résidents de la région doivent se rendre à Fortierville pour recevoir des services. L’augmentation du nombre de bains offerts et des préposés aux bénéficiaires dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) sera aussi un important cheval de bataille pour le candidat de l’APQ.

La création d’emploi, l’immigration et l’agriculture figurent aussi parmi les préoccupations de Jean Landry. Il profitera de sa campagne pour faire valoir ses vues auprès des électeurs.