Jardiner, entre autres, pour réduire la facture d’épicerie

HORTICULTURE. Que ce soit des fleurs, des tomates ou des fines herbes, il est possible de nos jours de jardiner tout ce que l’on souhaite à peu près n’importe où. Une technique de jardinage simple et efficace fait fureur cette année : le potager en pot.

Le jardinage en pot est très populaire dans les grandes villes. «Les gens n’ont plus nécessairement besoin de gros jardins. N’importe qui peut jardiner sur son balcon», soutient celle qui pratique le métier d’horticultrice à la Jardinerie Fortier de Plessisville, Marie-Michèle Fortier. Peu importe la pratique utilisée, elle remarque que le jardinage regagne en popularité avec les années. Avec la hausse du prix des aliments qui touche le Québec, il peut s’agir d’un moyen pour quelques-uns de réduire la facture d’épicerie.

Les apprentis jardiniers ont le choix entre acheter un contenant déjà préparé, dans des jardineries par exemple, ou le faire eux-mêmes à la maison. «Je dirais qu’en bas de 35 ans, c’est rare que les gens ont ou prennent le temps de jardiner. Ils achètent les pots déjà préparés. Les plus âgés viennent demander conseil et préfèrent le faire eux-mêmes», fait remarquer Marie-Michèle Fortier.

Il est possible d’agencer des fleurs ou des plantes avec des aliments dans un seul et même contenant, pourvu que le format de celui-ci soit assez grand. Jardiner, que ce soit seul, entre amis ou en famille, apporte de nombreux bienfaits qui diffèrent d’une personne à l’autre. Pour l’horticultrice, il s’agit d’«un moment calme et serein.»

Jardins biologiques en vogue

D’autre part, l’engrais chimique utilisé pour faire pousser les aliments cède tranquillement sa place aux produits biologiques. L’algue vert marine est, entre autres, la solution la plus répandue. «On ne retrouve presque plus de produits chimiques sur nos tablettes et même notre marque maison est biologique», précise Marie-Michèle Fortier.