Un immeuble de trois logements ravagé par les flammes

Un violent incendie a détruit, tôt mardi, un immeuble de trois logements du boulevard Kirouac à Warwick, causant ainsi des pertes totalisant quelques centaines de milliers de dollars. Deux des trois logements étaient habités.

C’est un voisin, un résident de la rue de l’Hôtel de Ville, qui a donné l’alerte vers 5 h 30.

L’appel initial faisait état d’un feu de véhicule sous un abri d’auto. «À notre arrivée, l’abri d’auto était déjà effondré. Les fenêtres du garage au sous-sol ont éclaté et le feu s’y était propagé», a expliqué le directeur du Service de protection contre les incendies, Mathieu Grenier.

Aux pompiers warwickois, se sont ajoutés des sapeurs de Kingsey Falls avec le camion-échelle pour permettre un accès plus facile au toit, et des confrères du Service de sécurité incendie de Tingwick.

Ainsi, au plus fort du sinistre, une quarantaine de pompiers ont participé au combat contre l’élément destructeur.

Le SIUCQ MRC d’Arthabaska a aussi dépêché bon nombre de véhicules et de bénévoles, une douzaine, pour assurer le périmètre de sécurité, la réhabilitation des pompiers, l’hébergement temporaire de sinistrés et l’aide à l’évacuation.

Une dizaine de personnes ont dû évacuer leur domicile en face du bâtiment en flammes, la plupart en raison de l’importante fumée dégagée, mais un couple voisin de l’immeuble incendié a été rapidement évacué, à un certain moment, le feu menaçant leur résidence.

«Le revêtement extérieur a été endommagé et le véhicule qui s’y trouvait a brûlé», a précisé le directeur Grenier.

Deux heures d’efforts ont été nécessaires pour maîtriser le brasier. Les  pompiers ont eu recours également à une pelle mécanique pour faciliter l’extinction.

Vers 14 h, ce travail était terminé. «Maintenant, avec un spécialiste de la compagnie d’assurances, nous allons travailler à déterminer ce qui a causé l’incendie qui a pris naissance dans le véhicule», a fait savoir le chef Grenier.

Heureusement, personne n’a été blessé. Mais les pertes sont considérables, selon lui. Le bâtiment (ancien salon funéraire Desrochers), à lui seul, a une valeur de 230 000 $. À cela s’ajoute le contenu, l’ameublement, les véhicules qu’on retrouvait dans le garage et les dommages de quelque 60 000 $ à la résidence voisine.

Ainsi, les pertes peuvent s’élever à quelque 400 000 $.