Il a quitté la région métropolitaine pour s’établir à Plessisville

Depuis qu’il a déménagé à Plessisville, il y a six ans, le directeur général de la municipalité a l’impression de vivre dans un beau quartier de Montréal, sans le trafic ni gangs de rue!

Alain Desjardins travaillait comme directeur du développement durable à Châteauguay avant d’être embauché à la direction générale de Plessisville, en janvier 2013.

Il rêvait d’effectuer un virage écolo au sein de la municipalité, qu’il a vite adoptée, et le conseil municipal lui a donné le feu vert. M. Desjardins n’a pas perdu de temps, car Plessisville est vite devenue la première ville du Québec à avoir rempli les cinq étapes du programme climatique canadien.

«Ce n’est pas vrai que je vais laisser à mes 12 petits-enfants, et le 13e en route, un mauvais héritage. Je veux essayer le plus possible de sauver la planète», exprime-t-il.

Parmi les initiatives, un fond vert de 1,2 million $ a été créé dans la municipalité, qui représente 150 $ par habitant. Cet argent permet de prêter de l’argent aux citoyens pour qu’ils puissent mieux isoler leur maison ou changer la fenestration, générant du même coup des économies sur la facture d’énergie.

La Municipalité a fait l’acquisition de deux véhicules électriques qu’elle prête aux Plessisvillois quand l’hôtel de ville est fermé, ce qui fait baisser l’émission de gaz à effet de serre (GES) à Plessisville. La municipalité est actuellement à 6% d’atteindre son objectif de diminution.

Prochainement, M. Desjardins compte avoir recours à un camion à déchets électrique, qui serait une nouveauté au Québec. Des lumières DEL éclairent désormais les rues de la ville. «Ce simple geste a permis d’économiser 23 000 $», donne-t-il en exemple.

Le DG est fier d’avoir mené ce virage vert tout en gelant les taxes municipales depuis six ans. Ce bilan lui confirme que le développement durable est payant sur tous les plans.

Bel accueil

En plus de ces réalisations, M. Desjardins est heureux de vivre à Plessisville.

L’homme de 58 ans demeure à 900 mètres de l’hôtel de ville et il se rend au travail en marchant. La première fois qu’il a fait le trajet à pied, il a été surpris d’être salué par trois personnes.

«On ne voit pas ça à Montréal (…) Plessisville est une magnifique ville. Les gens sont chaleureux», partage-t-il.

M. Desjardins ne regrette aucunement sa décision d’avoir quitté la région métropolitaine pour s’installer au Centre-du-Québec, où il apprécie la qualité de vie. «C’est un honneur pour moi de diriger la municipalité», dit-il avec fierté.