Huis clos budgétaire : Le Parti conservateur du Québec mise sur Tarek Henoud pour l’analyse du budget

Le huis clos budgétaire a eu lieu le 22 mars dernier. L’ex-candidat du Parti conservateur du Québec dans Arthabaska, Tarek Henoud, était présent aux côtés de Éric Duhaime et du Dr Karim Elayoubi, ainsi qu’un trio économique composé d’un actuaire, fiscaliste et économiste, dans le but d’analyser le budget. 

Force est de constater que le budget présenté respectait la baisse d’impôt promis en campagne électorale, mais n’est pas réaliste puisqu’il s’appuie sur une baisse de taux d’intérêt, une baisse de l’inflation et aucune récession. 

Toutefois, dans une conjoncture économie, il aurait été préférable de réduire l’accroissement des dépenses de l’état, plutôt qu’opérer cette baisse d’impôt sur le dos de la prochaine génération, tel que proposé par le PCQ lors de la campagne électorale. 

En effet, le budget a été conçu sur un scénario des plus positifs où le taux d’inflation serait en diminution d’ici quelques mois, une récession inexistante, une baisse des taux d’intérêt envisagée en 2024 et une croissance économique timide en 2023 et 2024. 

Selon Tarek Henoud, la forte critique contre les baisses d’impôts n’est pas justifiable : « Personne ne semble contester l’augmentation des dépenses de l’état au niveau du domaine de la santé qui, malgré la hausse des fonds qui lui est octroyée depuis les dernières années, voit la qualité des services diminuer considérablement », explique-t-il.  

Cette « magie » s’opère malheureusement encore une fois sur le dos de la prochaine génération via une baisse de 5 milliards $ des contributions au Fonds des générations et d’un report de la réduction de la dette à 30% du PIB en 2037-2038 plutôt qu’en 2032-2033.  » Encore une fois le gouvernement Legault appauvrit la prochaine génération « , déplore M. Henoud.