Grand Union : tout est loué et le resto devrait ouvrir à la mi-mars

«Ça ne finit plus!», s’exclame Guy Aubert qui, avec Max Sévégny, a acquis l’ancien hôtel Grand Union. Les deux hommes d’affaires en ont entrepris la restauration il y a près de deux ans. Mais la lumière paraît poindre au bout du tunnel, assez pour que Jessie Pellerin et Steve Cormier de Gastronomie à votre table qui en exploiteront le resto croient pouvoir l’ouvrir à la mi-mars.

«Les propriétaires n’ont pas lésiné sur les détails», dit Steve Cormier, évoquant le travail de finition des moulures et des poutres en bois de l’ancien hôtel plus que centenaire (1889).

En septembre dernier, on s’attendait à ce que Gastronomie à votre table déménage au Grand Union juste après les fêtes.

Parce que les restaurateurs travailleront avec de nouveaux équipements, dans un nouvel environnement et avec quelques nouveaux employés, ils préfèrent prendre du temps afin de bien roder leur organisation.

Sans vouloir «renier le passé du Grand Union», précise M. Cormier, l’espace de restauration qu’exploitera son entreprise arborera un nom particulier… qu’il préfère ne pas dévoiler pour l’instant.

Il dit que plusieurs lui demandent si, comme auparavant, il y aura des tables de billard et des fèves au lard au menu. Non, poursuit-il, il n’y aura pas de billard et de fèves au lard et le nom choisi devrait projeter l’offre différente du rez-de-chaussée du Grand Union.

À la matinée de recrutement – 13 février – qu’a organisée le couple Pellerin-Cormier se seraient présentés des «candidats de qualité». Il avait quelques postes à pourvoir : livraison des boîtes à lunch, commissionnaire, commis au comptoir. Le chef Cormier s’attend à ce que l’équipe se compose d’une vingtaine de personnes.

Lorsque Gastronomie à votre table avait annoncé son déménagement de la rue St-Cyr au 19, rue de la Gare, le couple avait bien précisé qu’il maintiendrait tous les services élaborés depuis dix ans : les mets préparés, les forfaits pour livraison dans les maisons ou les entreprises, les services de traiteur et de cuisine à domicile.

Au Grand Union, l’entreprise veut exploiter un nouveau concept de restauration, les clients se présentant au comptoir où ils choisiront le mets qu’ils emporteront ou mangeront sur place. Le couple aura aussi à sa disposition un espace pour organiser cocktails et réceptions.

Tous les bureaux sont loués

Par ailleurs, s’il reste encore des travaux de finition et de nettoyage à faire à l’intérieur de l’édifice, tous les locaux sont loués, pas tous occupés cependant, précise Max Sévégny. «Des ajustements s’imposent pour les locataires occupant déjà les lieux», signale Guy Aubert.

Premier à s’installer en novembre dernier, le député d’Arthabaska Éric Lefebvre a ses bureaux au deuxième étage.

L’entreprise Sprint Marketing s’y est aussi installée. JustRun occupe deux bureaux, un au deuxième et un autre au troisième étage. Le syndic Raymond Chabot emménagera bientôt au deuxième étage. Un cabinet de notaire s’établira au 3e. Max Sévégny préfère ne pas identifier le locataire qui occupera aussi le dernier bureau disponible au troisième étage.

La Ville de Victoriaville devrait aménager son entrepôt au sous-sol, comme cela avait été annoncé.

À l’extérieur, reste à installer la marquise. Les vitraux colorés sont arrivés; ils seront sertis dans un boîtier qu’on hissera à la façade de l’ancien hôtel, souligne M. Aubert. Une nouvelle enseigne devrait aussi être ajoutée.

Les propriétaires s’attendent par ailleurs à ce que la Ville réaménage le passage entre le Grand Union et son voisin, l’édifice HH Guay au cours du mois d’avril.

L’inauguration officielle? Probablement en mai, répondent MM. Aubert et Sévégny, préférant que l’activité ait lieu lors d’une saison où l’on n’a plus à porter des bottes. Et puis, la clientèle des locataires installés depuis plusieurs semaines aura eu l’occasion de fréquenter le bâtiment revampé.