Feux extérieurs : des pour et des contre

Certains aiment bien profiter d’un bon feu extérieur par beau temps. D’autres souhaiteraient qu’on interdise une telle pratique.

Il en a d’ailleurs été question lors de la réunion du conseil municipal alors qu’un citoyen, Raymond Hébert, a interpellé les élus par le truchement du Web.

Le résident considère que ces feux constituent une source très vive de pollution et obligent les voisins à respirer un air très pollué. Les défendre, selon lui, serait un geste normal pour garantir la qualité de l’air et la qualité de vie.

Le maire André Bellavance a expliqué que le règlement, quand même assez strict, se voulait un compromis. (Photo www.lanouvelle.net)

À cela, le maire André Bellavance a confié qu’à ce sujet, les opinions divergent, rappelant d’abord que le conseil municipal a accepté, il n’y a pas si longtemps, la recommandation du service de sécurité incendie de prolonger la période d’interdiction des feux extérieurs, interdiction en vigueur du 1er mars au 1er juin. «Récemment, sur Facebook, une citoyenne me signalait que c’était une activité agréable quand le beau temps commence et se questionnait à savoir pourquoi on ne la permettait pas plut tôt dans l’année», a-t-il indiqué.

Si certains trouvent qu’il ne s’agit pas d’une bonne idée, le maire a fait valoir que la Ville a tout de même réglementé cette pratique de façon assez stricte. «Par exemple, la Ville permet les feux extérieurs si la vitesse des vents se situe en deçà de 20 km/h, s’ils se font dans des foyers conformes placés à une certaine distance des bâtiments et de voisinage», a rappelé le premier magistrat, ajoutant qu’il est strictement interdit de brûler des déchets solides et des matériaux de construction.

«Le règlement est quand même assez strict, mais c’est un compromis. Il y a des gens qui apprécient faire des feux», a signalé le maire Bellavance.

En cas de problème avec le voisinage, le maire invite les citoyens à ne pas hésiter à contacter le service aux citoyens de la Ville de Victoriaville.

Combien rapportent les droits de mutation?

Un autre résident, Guy de la Chevrotière, a questionné les élus pour connaître le montant généré par les droits de mutation (la taxe de bienvenue) en 2020.

Le maire Bellavance n’a pu lui répondre. «On ne le saura qu’au moment où sera déposé le rapport financier en juin ou juillet», a-t-il fait savoir.

Reste que les droits de mutation, en 2019, ont représenté une somme de 2,4 millions de dollars. «Mais ce n’est pas nécessairement la même chose chaque année», a-t-il précisé.

Contrats adjugés

Les élus victoriavillois ont accordé différents contrats au cours de leur séance de mars.

Parmi sept soumissions, ils ont retenu celle de l’entreprise Excavations Tourigny au montant de près de 2,1 M $ pour l’exécution des travaux de prolongement des réseaux d’eau potable, d’égouts et d’infrastructures sur des rues dans l’écoparc Daniel-Gaudreau.

Six soumissions, par ailleurs, ont été reçues à la Ville pour les travaux d’aqueduc et d’égout en bordure du boulevard Arthabaska entre la rue Steve et le rang Nault. Celle d’Excavation LJL a été retenue au coût de quelque 358 000 $.

Quant aux travaux d’entretien ménager à la piscine Édouard-Dubord, la Ville octroie à Maintenance Trans Québec le contrat s’élevant à un peu plus de 72 000 $.

Stationnement et réserve naturelle

Il sera désigné le stationnement de la passerelle. (Photo www.lanouvelle.net)

Le stationnement située le long de la rue des Mésanges sera désigné comme étant le stationnement de la passerelle, en référence justement à la proximité de la passerelle qui permet de franchir la rivière Bulstrode.

Par ailleurs, la Ville formulera au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques une demande pour reconnaître, comme une réserve naturelle, le milieu humide de grande dimension de l’écoparc en vue de le préserver d’un développement industriel futur.

La Ville souhaite avoir une réserve naturelle sur son territoire. Ce milieu humide d’intérêt en constitue une opportunité. Elle considère comme importants les services écologiques qu’il procure pour tous les citoyens.

De plus, la présence et la conservation d’un milieu naturel s’intègrent au concept d’écoparc industriel développé par la Ville pour concilier les notions de développement durable avec celles du développement industriel.

Contributions financières

La Ville donne suite aux recommandations du comité d’analyse de soutien aux partenaires en accordant des aides totalisant 14 375 $ à trois organismes : l’Association pour l’intégration sociale, le club de basketball Les Astéries et le Club d’ébénisterie des Bois-Francs.

Les élus ont consenti aussi une enveloppe de 67 000 $ que se partagent quatre événements : les Rendez-vous gourmands de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région, l’activité On sort en ville pour lancer la saison estivale  et la parade de Noël de la Société de développement commercial (SDC), et le comité des expositions sur le patrimoine de la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville.