Fermeture du Loblaws : «du négatif… et du positif»

COMMERCIAL. À la Société de développement commercial (SDC) de Victoriaville, on se désole de la décision qu’a prise la chaîne Loblaw de fermer son établissement de la rue Carignan le 16 janvier prochain. «On aimerait, bien sûr, que ça reste. Il y a du négatif. Mais on voit aussi le côté positif que cela pourrait amener, c’est-à-dire d’autres boutiques et commerces», dit la coordonnatrice Stéphanie Allard.

La fermeture annoncée du Loblaws a constitué un point à l’ordre du jour du conseil d’administration de l’organisme lundi soir.

Claude Leahey, instigateur de la pétition pour contrer la fermeture, avait, une semaine auparavant, interpellé la SDC souhaitant qu’elle prenne le relais de sa lutte ayant un autre engagement à honorer à partir du 19 novembre. Il aurait également souhaité qu’elle soit un lieu de dépôt de sa position.

Même si M. Leahey avançait l’argument que la disparition du supermarché aurait une incidence négative sur l’achalandage des commerces du centre-ville, Stéphanie Allard précise qu’il n’est pas situé sur son territoire.

«Il appartient à la Ville de Victoriaville de s’occuper de ce dossier.»

Elle ajoute que la SDC n’empêche aucunement les commerçants du centre-ville de faire signer la pétition à leurs clients, cela, s’ils le souhaitent.

«Autour de la table du conseil d’administration, certains n’avaient pas reçu cette invitation.»

À ce jour, un comptable de la rue Notre-Dame, la clinique vétérinaire de la rue Gamache ainsi que la librairie La feuille enchantée avaient accepté d’offrir aux signataires la possibilité de signer la pétition. Un peu plus de 1000 personnes l’ont fait à ce jour.

La rumeur court toujours selon laquelle l’immeuble serait déjà vendu ou sur le point de l’être.

La Ville de Victoriaville aurait appelé la direction de Loblaw pour connaître ses intentions. Elle se serait fait dire que la chaîne n’avait pas l’intention de conserver le site et s’est dite ouverte à toute offre impliquant l’acquisition du bâtiment et du terrain.

À ce jour, à la direction des communications de Loblaw, on se contente de parler de démarches en cours «quant à la vente à la location du bâtiment». Rien de confirmé, nous précise-t-on.