Fermeture des commerces non essentiels : plusieurs dénoncent une concurrence déloyale
La Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs – Érable (CCIBFE) demeure à l’écoute de ses membres. Elle reçoit les inquiétudes face au non-respect de la règle de fermeture des commerces non essentiels, et ce, jusqu’au 4 mai, tout autant que les préoccupations des entrepreneurs face à leur situation économique.
La situation actuelle est extraordinaire et demande donc des mesures qui sortent de l’ordinaire. Le fait de fermer des commerces génère des appréhensions sur l’aspect économique et des questionnements dans la communauté d’affaires. Une inquiétude qui est fondée et des questions qui sont pertinentes. Toutefois, la CCIBFE souhaite rappeler que les mesures mises en place ont pour but de résoudre la crise sanitaire en priorité. Nous en appelons d’ailleurs à votre solidarité afin d’obéir immédiatement aux mesures demandées.
La CCIBFE est demeurée très active depuis le début de cette crise afin d’accompagner et appuyer les gens d’affaires de la région. Celle-ci travaille en étroite collaboration avec Eric Lefebvre, les autres députés de la région, les acteurs économiques de la MRC d’Arthabaska et de L’Érable afin de préparer l’après-COVID-19.
La CCIBFE demande
En appui envers les PME du territoire Bois-Francs-Érable, la CCIBFE demande au gouvernement du Québec d’exiger la fermeture des sections non essentielles des commerces à grande surface. À notre avis, tout ce qui n’est pas en lien direct avec des produits d’épicerie, de pharmacie et de quincaillerie doit être fermé à la population. Et ce, dans le but de donner la même chance à tous les commerces d’offrir leurs produits, notamment en ligne et ainsi favoriser l’achat local en toute équité.
Nous demeurons toutefois solidaires aux demandes de notre gouvernement et la CIBFE en appelle à tous ses membres entrepreneurs, commerces, et industries, jugés non essentiels, de se conformer aux règles dès maintenant si cela n’est pas déjà fait. La situation demeure complexe et nous le comprenons. C’est le moment de se serrer les coudes, d’être solidaires, de faire preuve de résilience et de démontrer la créativité de notre région.