Faire des cours de conduite une expérience divertissante

En devenant propriétaire de l’école de conduite MaxiPro en 2016, Michel Dubé s’offrait la joie d’exercer un métier qui alliait ses passions pour l’éducation et les affaires. Il franchit à présent une nouvelle étape en acquérant le bâtiment du Kaff & Kandy de la rue Notre-Dame afin d’y développer une école attrayante et conviviale.

MaxiPro, de la bannière ConduiPro, s’avère l’une des premières écoles de conduite du genre à s’installer dans la région en 1988, il y a donc déjà trente ans. Les cours de conduite et ses standards ont bien évolué au fil des ans, passant des leçons obligatoires à des cours théoriques uniquement, puis au retour des cours pratiques exigés en 2010.

Malgré les fluctuations des devoirs des jeunes conducteurs, il demeure que toutes les écoles répondent aux mêmes critères, soumettent leurs élèves aux mêmes examens, et ce, à la grandeur de la province. Ce type d’entreprise respecte aussi une brochette de prix imposés. Comment alors tirer son épingle du jeu dans ce marché? Michel Dubé, dont l’école forme quelque 500 apprentis conducteurs chaque année, a plusieurs idées à ce sujet.

Séduire

Il faut d’une part se rendre attrayant. Bien qu’il ait acquis le bâtiment du 390, rue Notre-Dame Est, il y hébergera toujours le bar à bubble tea du Kaff & Kandy, qui portera le nom de Frank N’ Tea. L’achalandage et la visibilité combinés des deux entreprises devraient leur profiter. «Je veux que mes élèves, qui reçoivent de la théorie toute la journée à l’école, aient envie de venir ici, dans une ambiance géniale», commence M. Dubé.

De fait, les étudiants doivent compléter 24 heures de cours théoriques et 15 heures de pratique de par les soirs. Le personnel, l’expérience des moniteurs et l’approche pédagogique privilégiée jouent alors un rôle de premier plan dans le choix des personnes pour une école ou l’autre, souligne l’entrepreneur. «La jeunesse cherche des «wow», croit-il. Simplement d’installer un vieux divan de 1958 dans une auto, ça leur donne le goût d’embarquer. C’est une façon de se différencier.»

Michel Dubé souhaite un jour accueillir annuellement jusqu’à 1000 élèves, voilà pourquoi il améliore progressivement ses services et dit se mettre à l’écoute de leurs besoins afin qu’ultimement les cours se transforment en moments marquants.

Les investissements approximatifs consentis au projet se chiffrent à 500 000 $ pour MaxiPro, ce qui comprend l’acquisition de la bâtisse, sa rénovation et le stationnement qui passera de cinq à 20 places. Du côté de Frank N’ Tea, on parle de 150 000 $ pour l’aménagement de ses locaux et l’achat de nouveaux équipements.