Éoliennes et éclairage au DEL suscitent des questions

Le dossier de l’heure des éoliennes n’a pas manqué de réapparaître à la période de questions du conseil municipal de Victoriaville, lundi soir, alors qu’une citoyenne, par une question en ligne, a interrogé les élus sur le risque financier que représente le projet éolien pour les municipalités et la MRC.

Le maire Antoine Tardif a voulu se faire rassurant, précisant qu’aucun projet n’a été déficitaire dans toute l’histoire des projets éoliens au Québec.

« On a fait l’analyse avec la MRC pour que celle-ci devienne partenaire du projet, non seulement qu’on subisse le projet sur notre territoire, mais qu’on puisse en faire partie au niveau de la profitabilité qui, on le juge, est au rendez-vous. C’est un contrat garanti avec le gouvernement et Hydro-Québec, a-t-il fait remarquer.

On a bonne confiance qu’en sécurisant un bon partenariat, on engendrera des profits qu’on évalue même entre 200 et 300 M $ pour la région au cours des 30 prochaines années. »

En lien avec les questions environnementales, le maire de Victoriaville a rappelé que tous les projets éoliens passent par les mailles du BAPE, le Bureau des audiences publiques en environnement. « Une analyse rigoureuse y sera faite. Si cela passe par les filets du BAPE, cela signifiera que les éléments auront été analysés et jugés corrects pour le projet chez nous », a-t-il dit.

Éclairage au DEL

Relativement au projet d’éclairage au DEL, un citoyen a souhaité des précisions du maire Tardif quand il a affirmé, dans un texte paru dans La Nouvelle Union que les élus ont choisi « un système à fort potentiel technologique qui nous offrira une multitude d’options dans l’usage que nous en ferons au fil du temps. » 

Le citoyen a voulu savoir quelles sont ces options et les usages envisagés.

« On pourrait à terme décider de tamiser les lumières, choisir le niveau d’intensité, ouvrir et fermer les lumières à partir d’un contrôle ici à l’hôtel de ville. Ce sont des technologies qui existent et dont on pourrait se servir. Mais actuellement, la seule raison pour laquelle on convertit notre système d’éclairage, c’est pour améliorer l’efficacité énergétique et avoir une meilleure diffusion », a fait valoir le premier magistrat.

Feux d’artifice?

À un résident qui s’interrogeait à savoir pourquoi la Ville brisait une tradition en ne tenant pas des feux d’artifice lors de la Fête nationale du Québec, le maire a fait savoir que tout n’était pas joué et que les élus n’écartent pas la possibilité d’en tenir un le 23 juin au parc Terre-des-Jeunes. « On en est encore à regarder cette possibilité », a-t-il confié.

Drag queen

La question des drag queens a été évoquée par un citoyen désireux de savoir si le conseil municipal envisageait la présence d’une drag queen dans la programmation de la bibliothèque municipale.

« Je ne suis pas au fait de la programmation, mais non, on n’a pas de programmation de la sorte qui a été portée à mon attention », a répondu le maire.

Maison abandonnée

Avant même que la question ne vienne d’une citoyenne par le truchement du Web, le conseil municipal a autorisé plus tôt lors de la séance le dépôt d’une demande à la Cour supérieure en vue de l’obtention d’une injonction visant l’immeuble du 29 au 31, rue Laurier Ouest.

La maison est abandonnée depuis une vingtaine d’années. « On est conscient de la désuétude du bâtiment et ce soir (lundi) on a adopté une résolution pour entreprendre des recours juridiques concernant cet immeuble. On en aura des nouvelles dans les prochains mois », a précisé Antoine Tardif.

Temps de parole pour la jeunesse

Tout juste avant la période de questions, le maire Tardif a invité Loïc Nadeau, un représentant du Conseil jeunesse, à prendre la parole pour dresser un bilan des activités.

Le Conseil jeunesse a notamment effectué certaines représentations, comme la remise d’un prix par Laurier Bergeron lors du gala Méritas du Cégep. « Nous avons aussi des activités vélo à venir en partenariat avec le Comité d’accueil international des Bois-Francs. On continue également de travailler en vue des prochaines élections, car un nouveau conseil jeunesse sera formé en octobre. Et puis on planche aussi sur notre dernière orientation, celle de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants à Victoriaville », a-t-il indiqué.

Subventions

Les élus ont autorisé des contributions financières totalisant 26 400 $. Le Club de soccer Optimum obtient 1800 $ pour une série de championnat.

Le Festival du blues de Victoriaville touche 9000 $ pour les célébrations de la fête du Canada, tandis que le Grand Défi de Victoriaville se voit remettre 15 600 $ pour le défi des Appalaches.

Divers

La Ville de Victoriaville procédera à l’acquisition d’une surfaceuse électrique pour le Colisée Desjardins au coût de quelque 160 000 $.

La firme Absolu est retenue pour des contrats de services professionnels en communication pour un montant maximum de 75 000 $.

Il en coûtera environ 38 000 $ pour l’acquisition de la plateforme d’efficacité énergétique Dybee pour sept bâtiments municipaux. 

En vue des travaux de restauration de la maçonnerie, de la fenestration et de la toiture pour les immeubles du 11, rue Gamache et 1 rue Notre-Dame Ouest (hôtel de ville et ancien poste de police et pompiers), les élus ont accordé le contrat au plus bas des trois soumissionnaires, les Entreprises Proteau et Garneau de Québec au coût d’un peu plus de 1,2 M $. Le plus haute soumission s’établissait à près de 2,7 M $.   

Par ailleurs, le Service du génie et de l’environnement devient le Service des infrastructures.

On vient uniformiser la structure et actualiser l’organigramme ce qui devrait permettre une meilleure représentation et efficacité organisationnelle, a-t-on dit.