Élections fédérales 2015 : «On entre dans le cœur de la campagne»

POLITIQUE. Jouissant d’un bon accueil, dit-il, auprès des électeurs de la circonscription de Richmond-Arthabaska, le candidat du Bloc québécois, Olivier Nolin, entreprend une nouvelle phase de sa campagne. «On entre dans le cœur de la campagne. La vraie campagne commence», a indiqué le candidat avec le www.lanouvelle.net pour une entrevue de mi-campagne.

Le candidat bloquiste a d’abord entrepris une campagne de terrain, multipliant les rencontres. «Je voulais me trouver d’abord sur le terrain, plutôt que sur les poteaux», a-t-il dit.

Les pancartes arborant son visage ont fait leur apparition la semaine dernière. «Les gens se sont montrés reconnaissants au fait de voir nos pancartes maintenant plutôt qu’il y a un mois. On nous a remerciés d’avoir ainsi respecté les citoyens», a-t-il noté.

Les pancartes lui ont valu une plus grande reconnaissance. «Les gens savent maintenant qu’il est le candidat et n’hésitent pas à lui poser des questions», a souligné Andréanne Villeneuve, l’attachée de presse du candidat bloquiste.

À ce jour, Olivier Nolin se dit satisfait du déroulement de sa campagne. «On bénéficie d’un bon accueil, alors que c’est plus difficile pour certains candidats, a-t-il exprimé. Jusqu’ici, ça va très bien. On mène une campagne positive et on poursuit dans le même sens.»

«Nous n’avons jamais été mal reçus, a renchéri l’attachée de presse. Les gens ont toujours été respectueux et ils sont reconnaissants envers ceux qui osent se présenter en politique.»

De plus, le Bloc québécois jouit, selon le candidat, d’une bonne réputation dans le comté. «Le député André Bellavance a fait un excellent travail. Le Bloc a une très bonne réputation. Les gens savent qu’il a travaillé pour eux et qu’il continuera à le faire», a-t-il souligné.

Le candidat du Bloc québécois a visité les trois quarts des 39 municipalités de Richmond-Arthabaska. «J’ai bien l’intention d’aller partout», a-t-il fait savoir.

Le plan d’action

Depuis le début de la campagne, le candidat Nolin respecte le plan de match établi.

«Nous commencerons à présenter sous peu les éléments de notre programme, les propositions pour la région. Les idées ne manquent pas», a confié Olivier Nolin.

Les citoyens rencontrés depuis le début de la campagne lui ont beaucoup parlé d’assurance-emploi. «La région connaît des difficultés au chapitre de l’économie, a fait remarquer le candidat. Dans la région d’Asbestos, les gens parlent de la relance de l’économie. Le gouvernement fait des annonces, mais le chèque ne vient jamais.»

L’environnement représente aussi un sujet sensible. «Les gens, notamment dans la région de Victoriaville, le berceau du développement durable, ont cette question à cœur», a poursuivi Olivier Nolin.

Mais, selon lui, les «petits scandales locaux», faisant référence au candidat conservateur Alain Rayes, occupent beaucoup de place dans les discussions des gens «Les gens en parlent. On constate beaucoup de grogne. Certains candidats devront en prendre acte», a-t-il mentionné.

L’indépendance

Le candidat bloquiste de Richmond-Arthabaska reliera toujours à l’indépendance du Québec chacun des enjeux régionaux qu’il proposera. «La question de l’indépendance sera liée à chaque enjeu des citoyens dans leur quotidien. Ça touche beaucoup plus les gens qu’on le pense», a-t-il soutenu.

«Nous prônons l’indépendance alors que les autres candidats sont des partisans de la dépendance», a-t-il ajouté.

D’ailleurs, à certains endroits, les bloquistes ont installé sous les pancartes de leurs adversaires la mention «Partisans de la dépendance».

Pourrait-on faire de même, ici, dans le comté?», lui a-t-on demandé. «On y réfléchit», a répondu Olivier Nolin.

La présence du chef

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, devait visiter la circonscription aujourd’hui (mardi), mais sa venue a été repoussée. «Il a été retenu en Estrie. On a plutôt déplacé sa visite plus tard. On préfère, pour un plus grand impact, qu’il s’arrête pour une journée complète plutôt que pour quelques heures», a expliqué Olivier Nolin dont les journées sont fort bien remplies.

«Les gens sont très accueillants et aiment bien discuter. Ils nous disent apprécier le fait d’être écoutés, et non seulement entendus», a indiqué Andréanne Villeneuve.

«On consacre de 90 à 100 heures par semaine à la campagne. Comme le dit notre slogan, j’ai tout à gagner, tandis que certains candidats ont tout à perdre», a conclu Olivier Nolin.