Élections fédérales 2015 : Marc Desmarais sent une «volonté de changement»

ÉLECTIONS. Une «volonté de changement», c’est ce que dit sentir le candidat libéral Marc Desmarais, dans le comté, dans la province, dans le pays. «Je sens, sur le terrain, cette volonté que les électeurs ont de se débarrasser du gouvernement Harper.»

À quelques jours du scrutin du 19 octobre, M. Desmarais estime que ce sera la campagne des chefs lors de cette dernière semaine qui fera la différence, estimant que dans les circonscriptions, à ce moment, les candidats ne contrôlent que 10% du vote.

Cela ne l’empêchera pas de poursuivre sa campagne «à la cinquième vitesse», de continuer à aller au-devant des électeurs.

Il dit avoir tenté d’être «présent partout», s’étant promené d’un bureau de vote par anticipation à l’autre au cours de la dernière fin de semaine.

Que 15% des électeurs aient déjà fait leur choix dans Richmond-Arthabaska lui apparaît comme un signal encourageant.

Il soutient avoir un bon feeling quant à l’issue du scrutin et que si certains projettent une lutte à deux dans Richmond-Arthabaska, «ce ne sont peut-être pas les deux qu’on pense».

Selon lui, des bloquistes lui confient aimer le programme du Parti libéral. «Et ils prennent mon expérience en considération.»

Marc Desmarais met en évidence le fait qu’il a mené une longue carrière à Ottawa. «C’est un grand privilège que de devenir député. Parce que je sais où sont toutes les portes et les corridors, je pourrais aider les gens plus rapidement.»

Il rappelle, par ailleurs, qu’il est fidèle au Parti libéral depuis trente ans.

Il admet qu’au début de sa campagne, il a dû défendre son chef, Justin Trudeau. Lorsqu’au moment de son passage à Sherbrooke, son chef lui a serré la main et lui a dit merci, le candidat libéral en a ressenti une grande fierté. «J’espère que cette fierté va se refléter ici».

Reste que «c’est la démocratie» qui s’exprimera le 19 octobre, ajoute-t-il, invitant les gens à aller voter.

Marc Desmarais estime avoir fait une «excellente campagne». «Une longue campagne! En retournant au Victorin le 10 octobre, j’ai réalisé qu’exactement huit mois auparavant, à ce même endroit, j’étais investi de la bannière libérale!»

Le candidat soutient aussi que dès le 3 août, au lendemain du déclenchement des élections, il avait rencontré la candidate néodémocrate, Myriam Beaulieu et le candidat conservateur Alain Rayes – plus tard, le candidat bloquiste Olivier Nolin –. Il avait été convenu, affirme M. Desmarais, qu’il n’y aurait pas d’attaque personnelle. Le candidat libéral va jusqu’à dire qu’a régné une «grande fraternité» entre eux.

La campagne électorale a constitué une «très belle expérience» d’où M. Desmarais dit s’en être sorti «grandi»… et un peu amaigri.