Élections fédérales 2015 : «Le meilleur des deux mondes»

ÉLECTIONS. Récemment installé à Warwick et tout aussi fraîchement marié, Étienne Boisvert dit que les électeurs de Richmond-Arthabaska auraient le meilleur des deux mondes en élisant le libéral Marc Desmarais.

Il y a des électeurs qui se tourmentent inutilement, soutient le jeune partisan de 27 ans. «On se demande si on doit voter pour le Parti ou pour le candidat. Voter Alain Rayes qui a été un bon maire, c’est tout de même choisir un député conservateur. Voter NPD qui offre des éléments de programme intéressants, c’est choisir une candidate qui n’a pas toute l’expérience de M. Desmarais», résume-t-il. Le candidat libéral, Étienne Boisvert le connaît depuis un peu plus d’un an, l’accompagnant parfois dans ses sorties. «Il connaît Ottawa et ses rouages et c’est un atout important. Il est dynamique et passionné. Et c’est quelqu’un de vrai.»

Le programme de Justin Trudeau séduit aussi le jeune bénévole. «Le plan libéral parle d’environnement et d’économie sans les opposer. On a trop longtemps misé sur les énergies fossiles, il faut se tourner vers les énergies vertes et c’est ce que fait Justin Trudeau.»

Les orientations économiques du Parti libéral plaisent à Étienne Boisvert. «Je serais inquiet si on devait payer l’épicerie à crédit. Mais ce n’est pas ce que propose Justin Trudeau. Il propose un plan de trois ans pour relancer l’économie, sans endetter davantage le Canada comme le suggère le NPD. Le plan libéral est avantageux et créera de l’emploi. C’est le temps d’emprunter, les taux d’intérêt sont bas. Faut éviter de sabrer dans les systèmes et cesser de considérer l’équilibre budgétaire comme un dieu. Investir dans notre économie, c’est comme s’acheter une maison. Moi, j’ai confiance en l’avenir.»

Le partisan libéral adhère aux autres propositions de Justin Trudeau. «En toute transparence et en nous regardant dans les yeux, il s’adresse à la classe moyenne. C’est beaucoup de monde la classe moyenne dans Richmond-Arthabaska.»

Étienne Boisvert admet que la campagne a révélé Justin Trudeau. «On nous avait martelé qu’il était une coquille vide, qu’un acteur. Cet homme comprend comment faire de la politique. Sa transparence, son ouverture, sa volonté d’aller chercher les jeunes, tout cela est digne d’un grand démocrate.» Formé en histoire et en sciences politiques, Étienne Boisvert ne s’embarrasse pas des sondages qui feraient état d’une course à deux dans le comté (entre conservateur et néo-démocrate). «Il faut en prendre et en laisser. M. Desmarais est beaucoup sur le terrain. J’ai l’espoir qu’on se lèvera le 20 octobre avec un député libéral.»