Des travaux à un coût beaucoup moindre que prévu

Les dirigeants du Cégep de Victoriaville anticipaient des dépenses d’un peu plus de 1,8 M $ pour des travaux de rénovation au sous-sol du pavillon central. C’est ce qu’on avait prévu au budget.  Mais heureuse surprise, les trois entreprises, ayant répondu à l’appel d’offres, ont déposé des soumissions nettement moindres de quelques centaines de milliers de dollars.

Le conseil d’administration, réuni lundi soir, a ainsi autorisé l’octroi du contrat à la firme Construction David Perreault au coût de 1 118 000 $, une économie de près de 715 000 $ par rapport au budget prévu. «On voit rarement un écart si important», a confié le secrétaire général François St-Cyr, précisant que, depuis quelques années, la volatilité du marché de la construction rend plus difficiles les évaluations.

À la question d’un administrateur à savoir si cet argent disponible pouvait servir à d’autres projets, le secrétaire général a indiqué qu’il était trop tard. «On ne peut rouvrir à ce moment le budget immobilier et autoriser d’autres travaux. L’argent va demeurer dans les coffres pour les années subséquentes», a-t-il souligné.

Pour le directeur général Denis Deschamps, cet écart positif constitue «une bonne nouvelle». Le Cégep dispose d’une marge de manœuvre, par exemple, pour assurer une possible surveillance de chantier et garantir la qualité des travaux.

Les membres du CA du Cégep réunis, lundi soir. (Photo www.lanouvelle.net)

Le chantier devrait débuter à la fin de l’année scolaire et empiéter quelque peu sur le début de la session automnale.

Par ailleurs, le Cégep entreprendra des travaux de réfection des systèmes de climatisation, de la ventilation et de chauffage de la bibliothèque, des travaux nécessitant des dépenses d’environ 1,2 M $.

Ces travaux s’échelonneront sur une période de trois ans.

Réflexion entourant le budget

Le directeur général du Cégep, Denis Deschamps, a profité de la réunion pour entretenir les membres du conseil d’administration sur la réflexion à mener en vue de la planification du budget de fonctionnement 2020-2021. «Nous avons cette année un budget déficitaire, on le sait. Pour l’an prochain, avec certaines choses plus récurrentes, on s’attend quand même à un budget déficitaire, mais pas dans la même mesure», a-t-il indiqué.

Les dirigeants, a-t-il noté, analysent aussi les projets de développement, les ajouts proposés au plan des effectifs, entre autres pour la nouvelle équipe de hockey à venir et pour le projet de CPE (centre de la petite enfance) en milieu de travail. «Tout ça nous amène à penser qu’on aura des choix à faire. On regardera ce qu’on est capable de faire», a précisé le DG, ajoutant que la direction réfléchit à la suite des choses.

«On est à élaborer notre plan de travail pour l’an prochain», a confié Denis Deschamps. Et au cœur de ce plan se dessinent des projets pour les installations du Cégep dans la Métropole.

Positionnement publicitaire

La venue prochaine d’une nouvelle équipe de hockey collégiale amène notamment les autorités du collège à revoir leur stratégie de positionnement publicitaire. «Avec nos installations sportives, nos clubs intercollégiaux, nous planchons là-dessus. Cela nous donnera un momentum, non seulement pour aller chercher plus d’argent, mais pour nous permettre également de conclure des ententes d’une durée de plus de trois ans», a fait valoir Denis Deschamps, parlant notamment du plan de commandite du Stade Yvon-Paré. «C’est tout un plan qui a été développé au fil des ans. Et certains éléments viennent à échéance cette année et l’an prochain», a-t-il exposé.

Le DG verrait d’un bon œil des ententes de longue durée, de 10, voire 15 ans. «Cela ferait en sorte, d’une part, de nous assurer de sommes d’argent récurrentes, et d’autre part,  de ne pas recommencer le travail tous les trois ans parce que cela représente beaucoup de travail, énormément de jus de bras pour aller cogner aux portes et dénicher des commandites», a-t-il souligné.