Des terrains de pickleball réclamés

De nombreux adeptes, Daniel Turgeon en tête, ont interpellé le conseil municipal de Victoriaville, mardi soir, réclamant des terrains extérieurs regroupés et dédiés à la pratique du pickleball, un sport qui connaît une popularité grandissante.

« Notre membership a vraiment explosé. Il est passé de 86 membres en 2018 à plus de 300 cette année », a précisé Daniel Turgeon, membre du conseil d’administration du Club de pickleball de Victoriaville.

Ce dernier a fait remarquer que Victoriaville tirait de la patte en la matière par rapport à d’autres municipalités québécoises. « On veut continuer à contribuer à une vie saine et active au sein de la communauté. En comparaison avec d’autres municipalités, on constate que nous affichons un retard considérable pour être en mesure de répondre aux besoins de nos membres et de la population », a-t-il fait valoir.

L’homme avait en main une pétition qu’il a déposée, un document qui, a-t-il souligné, vient aussi supporter un rapport d’évaluation des sites potentiels que son organisme a déposé au Service des loisirs de la Ville, fin juin début juillet.

Dans sa pétition, le Club demande aux élus d’entreprendre les démarches pour offrir, non seulement au Club de pickleball, mais aussi à la population, un complexe regroupant des terrains extérieurs dédiés à la pratique de ce sport.

Le maire Antoine Tardif lui a fait savoir qu’il comprenait très bien la situation et que le pickleball, d’ailleurs, faisait partie de plusieurs séances de travail et de planifications budgétaires. Justement, les élus l’ont inscrit dans le Plan quinquennal d’immobilisations. « Depuis un an, on le sent, tout le monde joue, et on veut répondre à la demande au même titre qu’on le fait pour d’autres dossiers », a-t-il précisé.

Le premier magistrat a salué le travail accompli concernant les terrains par les membres de l’organisme, un travail essentiel, selon lui. « Le travail que nous avez fait était nécessaire, vous avez déposé un beau document. La pétition, on vous en remercie, mais on le sait que c’est un dossier prioritaire auquel on veut répondre rapidement. C’est une question de trouver l’endroit, de finaliser les plans et de s’entendre sur une date de construction. C’est clairement un projet qu’on veut livrer rapidement », a assuré le maire Tardif.

Mais d’ici là, plusieurs questions doivent être analysées avant une prise de décision. « Qu’est-ce que ça prend? Est-ce des terrains intérieurs, extérieurs?  Est-ce six ou 12 terrains? Et combien ça coûte? Autre problématique, le bruit qui peut déranger près d’un quartier résidentiel.  Alors il faut trouver un site pas trop près des résidences, et comportant assez d’espace pour aménager un minimum de 12 terrains. C’est toute cette analyse qui est en cours actuellement », a fait savoir Antoine Tardif, en invitant les membres à ne pas perdre espoir.

Problème au Pavillon Agri-Sports

Confrontés à un manque de terrains, il fallait en plus que la surface des terrains du Pavillon Agri-Sports vienne jouer les trouble-fêtes. « La surface est véritablement inadéquate. On aimerait que la Ville se place en mode solution pour sauver nos sessions d’automne et d’hiver », a souhaité Daniel Turgeon.

Le maire lui a donné raison. « Une surface qui ne permet pas à la balle de rebondir, c’est un non-sens », a-t-il exprimé.

Il a fait savoir que le fournisseur doit se présenter, jeudi, pour analyser la situation, trouver le problème et proposer une solution. « Si c’est une mauvaise surface et que ce n’est pas à la hauteur des attentes, on peut toujours recourir à des procédures judiciaires. Nos équipes analysent la situation. Mais très certainement, il faut revenir avec un plan de match rapidement. On se serait bien passé de ça. Le but était d’avoir une surface « sur la coche » pour débuter votre saison. C’est l’inverse qui se produit », a déploré Antoine Tardif.