Des pompiers parcourent 500 km à la course

Partis de Laval, dimanche, quatre pompiers provenant de différentes municipalités ont entrepris, à la course à pied, un long périple de 500 km devant les mener à Rivière-du-Loup le week-end prochain où se tient le congrès de l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec (AGSIQ).

Ces courageux pompiers, qui couraient, mardi, sous la pluie et le temps plutôt frais, ont fait une halte en mi-journée au poste de pompiers Fernand-Giguère de Victoriaville où ils ont été reçus par le directeur du Service de sécurité incendie, Patrick Davidson et plusieurs pompiers.

Les coureurs sont arrivés vers 14 h 45. « Le but de cette course est d’amasser des fonds pour la Fondation du Dr Marsolais pour le don d’organes. Le médecin nous suit en motorisé », a indiqué Samuel Lacroix, pompier à Laurier-Station. 

Sa tante Manon Provencher, une résidente de Victoriaville, est d’ailleurs venue l’accueillir à son arrivée à la caserne.

Les participants parcourent quotidiennement de 60 à plus de 80 km, l’équivalent de deux marathons, bien souvent. « C’est difficile, oui, mais ce n’est pas si pire, a confié Samuel. Mais je m’attendais à ce que ce soit encore plus tough. Mais oui, ça fait mal aux jambes. »

En après-midi, mardi, la température se faisait, a-t-il dit, de plus en plus froide. 

L’initiative de la course revient au directeur du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup, Éric Bérubé. Jean-Yves, lieutenant à Chelsea et pompier aussi à Gatineau, de même que Stéphane Goyette chef aux opérations à Montréal se sont joints au groupe, tout comme Samuel Lacroix.

Il s’agit de coureurs aguerris, l’un faisant des ultratrails et un autre des Ironman.

Après une pause d’un peu plus d’une heure, le groupe a repris la route à destination de Plessisville.

Les coureurs arriveront à destination samedi matin. Après une longue journée, vendredi, ils termineront, samedi, par un symbolique 7 km.

La Fondation du Dr Marsolais existe depuis 2015. Sa principale mission consiste à accompagner les familles de donneurs.

« Comme médecin de soins intensifs, j’ai à annoncer de mauvaises nouvelles, des décès. Mais l’option du don d’organes et ainsi de sauver des vies, bien souvent ça fait du bien, ça apporte un soulagement aux familles », a expliqué le Dr Pierre Marsolais.

Mais le don d’organes apporte des contraintes et des coûts supplémentaires. Le corps doit être emmené à Québec et Montréal dans un centre de prélèvement. Cela prolonge le processus de quelques jours, le temps d’investiguer et de trouver les receveurs. « Cela implique des coûts pour les familles qui souhaitent demeurer près du disparu, des coûts d’hébergement, de transport et de repas. Les familles n’ont pas tous les mêmes moyens. Alors la Fondation leur vient en aide », a indiqué le Dr Marsolais.